Sourires spontanés et mimiques faciales du nouveau-né : une approche sur le rôle du sommeil paradoxal au cours du développement - 07/05/10
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Résumé |
Le visage du nouveau-né endormi révèle l’existence de mimiques qui donnent l’impression de joie ou d’émotions plus négatives. Parmi celles-ci, les sourires et les froncements de sourcils sont les plus facilement reconnus.
Objectif |
Essayer de comprendre la signification neurophysiologique des mimiques faciales observées au cours du sommeil. Amener des arguments en faveur des hypothèses concernant les fonctions du sommeil paradoxal au cours de l’ontogenèse.
Patients et méthode |
Douze nouveau-nés normaux nés à terme, trois nourrissons porteurs d’une malformation cérébrale majeure : deux hydranencéphales, un nourrisson ayant subi une hémispherectomie gauche, ont été enregistrés pendant une période de trois heures par enregistrement vidéo et polygraphique de sommeil simultanés. Il a été calculé la fréquence, par 100minutes de SA, des sourires et froncements de sourcils, leur modalité d’occurrence et leur distribution dans chaque période de sommeil agité (SA). Il a été déterminé pour les sourires leur durée, leur latéralité, leur relation avec les modalités d’occurrence des mouvements oculaires rapides. Les corrélations entre sourires, froncements de sourcils et mouvements corporels globaux.
Résultats |
Chez les nouveau-nés, 377 sourires et 1039 froncements de sourcils ont été analysés au cours du SA. Le sourire néonatal est identique au futur sourire social. Les sourires unilatéraux gauches sont significativement plus fréquents que les sourires unilatéraux droits (P<0,0001). La durée des sourires est corrélée avec la densité des mouvements oculaires rapides survenant en salves (P<0,01). Aucune corrélation n’a été trouvée entre les sourires et les mouvements corporels globaux ou les stimulations. Chez les nourrissons porteurs d’une malformation cérébrale, il existe une absence totale de mimiques faciales lorsque l’hydranencéphalie est totale, une absence de froncements de sourcils lorsqu’elle est partielle, pas d’asymétrie pour les sourires chez le nourrisson hémisphérectomisé.
Conclusion |
Les données obtenues chez les nouveau-nés normaux et les altérations observées chez les nourrissons présentant une malformation cérébrale appuient les hypothèses d’un rôle du SA dans la programmation génétique des mimiques faciales. Cette programmation serait générée à partir du tronc cérébral avec une possible modulation par les structures corticales.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Summary |
Sleeping newborns display facial mimics which give the impression of negative or positive affects. Smiling and frowning are the simplest and easily recognized ones.
Objective |
This study is an attempt to understand the neurophysiological meaning of these mimics and to define their connection with the functional role of REM sleep during ontogenesis.
Patients and method |
Twelve healthy, full term neonates; three infants with brain malformations: two hydranencephalics and one with a left hemispherectomy were recorded, for a period of 3hours during sleep, with the simultaneous use of a polygraphic and a video recording. It was determined during active sleep the frequency of smiling and frowning, their modality of occurrence and their distribution within each active sleep. It was calculated for smiling their duration and laterality, their relationship with rapid eye movements and gross body movements.
Results |
In the healthy neonates, 377 smiles and 1039 smiles were analyzed during active sleep. Spontaneous smiling is found to be similar to adult social smiling. Smiles were significantly more intensely expressed on the left side of the face (P<0.0001). Their duration was correlated with the density of REMs occurring in burst (P<0.1). No correlation was found between smiling or frowning and gross body movements or stimulations. In the infants with brain malformation there was no facial mimics in the case of total hydranencephaly, no frowning in that of partial hydranencephaly and no smiling asymmetry in the infant with left hemispherectomy.
Conclusion |
The data obtained in the healthy neonates and the alterations observed in the infants with brain malformation support the hypotheses of a role of active sleep in the genetic programming of facial mimics. Such programming would be generated in the brainstem with a possible modulation at cortical level.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Nouveau-né, Sourires spontanés, Froncements de sourcils, Mimiques faciales, Sommeil paradoxal, Fonction
Keywords : Newborn, Spontaneous smiling, Frowning, Facial mimics, REM sleep, Function
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Vol 7 - N° 2
P. 45-54 - Aprile 2010 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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