Paralysies de la flexion et de l'extension du coude - 01/01/04
pagine | 14 |
Iconografia | 25 |
Video | 0 |
Altro | 0 |
Riassunto |
Les paralysies de la flexion du coude constituent un handicap majeur qui justifie un traitement chirurgical dans tous les cas, même en cas de paralysie définitive de la main. Lorsque la flexion du coude est bonne, la restauration de l'extension, priorité classique chez le tétraplégique, s'avère également très utile chez le paralysé périphérique. Lorsque le délai écoulé depuis l'accident est relativement court, les muscles fléchisseurs ou extenseurs « anatomiques » doivent être réinnervés par la chirurgie, qu'il s'agisse de réparations « anatomiques » ou de transferts nerveux. Dans ce cadre, le transfert de fascicules du nerf ulnaire sur le nerf du muscle biceps, lorsque le nerf ulnaire fonctionne, a pris une part prédominante. Les résultats de cette technique sont régulièrement meilleurs que ceux des réparations par greffes à partir de racines plexiques. Au-delà de 12 à 18 mois, les muscles du bras ne sont plus réinnervables, d'autant plus si la réparation nerveuse est située loin en amont du muscle. On a alors recours, lorsqu'il existe des muscles transférables, à des transferts musculaires palliatifs. Pour la flexion du coude : le transfert triceps-biceps n'est indiqué qu'en cas de cocontractions. Le transfert des muscles épicondyliens médiaux selon Steindler est, préférentiellement, indiqué quand les fléchisseurs « anatomiques » sont de grade 2 : il s'agit d'un transfert d'aide à la flexion du coude. Le transfert du grand dorsal est indiqué surtout dans les pertes de substances de la loge antérieure du bras. Pour l'extension du coude : dans les paralysies radiales hautes, le transfert unipolaire du grand dorsal est un très bon transfert, car le muscle est synergique. Chez les tétraplégiques, le deltoïde postérieur est transférable, et on le prolonge d'une greffe tendineuse. Le biceps peut également être transféré sur le triceps en cas notamment de raideur du coude en flexion. En cas de paralysies massives sans muscles locaux transférables, c'est-à-dire dans les paralysies anciennes du plexus brachial, on fait appel aux transferts musculaires libres réinnervés par des transferts nerveux locaux : le muscle grand dorsal opposé, ou un muscle gracilis.
Parole chiave : Coude, Paralysie, Plexus brachial, Greffe nerveuse, Transfert nerveux, Transfert tendineux
Mappa
Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a questo trattato ?