Pathologie non allergique et exposition aux moisissures domestiques - 03/03/10
Résumé |
Introduction |
La présence de moisissures dans les logements est fréquente. Le pneumologue doit donc en connaître les risques pour la santé.
État des connaissances |
Les aérocontaminants de l’air intérieur de logements contaminés par des moisissures sont extrêmement nombreux. Les effets sanitaires ne peuvent être rattachés à un aérocontaminant unique. Dans le domaine respiratoire, en dehors des relations avec l’allergie et l’asthme, l’exposition aux moisissures est liée à une prévalence accrue de symptômes ORL et respiratoires. Les moisissures hydrophiles ont un impact plus marqué sur la santé. Parmi les maladies respiratoires, seules les fièvres d’inhalation et, probablement, les infections respiratoires de l’enfant pourraient y être reliées. Les relations entre l’exposition aux moisissures domestiques et des pathologies telles que la sinusite, le syndrome d’irritation muqueuse, les infections respiratoires de l’adulte, la BPCO et les hémorragies pulmonaires sont peu documentées. Pour les effets extrarespiratoires, cutanés, gastro-intestinaux, neuropsychiques et les cancers, les données de la littérature ne sont pas concluantes.
Perspectives |
Les incertitudes sont encore très nombreuses. Pourtant, la réglementation et l’effort de recherche sont importants.
Conclusion |
Il s’agit là d’un problème sanitaire majeur qui demande pour sa meilleure maîtrise une mobilisation de nombreux acteurs et des financements considérables.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Summary |
Introduction |
Mouldy surfaces are encountered in up to 20 % of dwellings. Because this indoor air contamination is so widespread, respiratory physicians should be aware of its effects on health and especially of its impact on respiratory diseases.
Background |
The air contaminants within mouldy dwellings are very diverse. Therefore, a given heath effect cannot be attributed specifically to an individual contaminant. In the field of respiratory diseases, excluding asthma and allergy, long-term exposure to indoor moulds has been recognized as a risk factor for both ENT and bronchial symptoms. Hydrophilic moulds seem to have a larger health impact than other mould species. Among respiratory diseases, inhalation fever and, to a lesser extent, childhood respiratory infections are linked to exposure to moulds. In contrast, the relationship between exposure to indoor moulds and diseases such as sinusitis, mucous irritation syndrome, recurrent respiratory infections in adults, COPD and pulmonary haemorrhage has not been clearly established.
Viewpoint |
There are still many scientific uncertainties in this field. However, the authorities are becoming more active in dealing with unhealthy buildings and encouraging research.
Conclusion |
The health impact of mouldy dwellings represents a major public health issue. It needs incentives from institutions and financial support as well as the involvement of many specialists.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Environnement, Santé, Humidité, Moisissures, Mycotoxines, Bactéries, Glucans, Endotoxines
Keywords : Environment, Health, Humidity, Moulds, Mycotoxins, Bacteria, Glucans, Endotoxins
Mappa
Vol 27 - N° 2
P. 180-187 - Febbraio 2010 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.