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P.325 Deuxièmes lignes de chimiothérapie dans la prise en charge de patients atteints d’un adénocarcinome pancréatique métastatique ou localement avancé après première ligne à base de gemcitabine - 28/12/09

Doi : 10.1016/S0399-8320(09)73016-7 
R. Altwegg, M. Ychou, S. Thezenas, E. Samalin, F. Portalès, T. Mazard, N. Flori, P. Senesse, E. Assenat
Montpellier 

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Riassunto

Introduction

La gemcitabine est le traitement de référence en première ligne dans l’adénocarcinome pancréatique métastatique ou localement avancé, mais il n’existe toujours pas de traitement standard en deuxième ligne. Le but de notre étude était d’évaluer le pourcentage de patients traités en deuxième ligne, et d’identifier les différents types de protocoles réalisés, ainsi que leur tolérance et leur efficacité.

Matériels et Méthodes

Nous avons recueilli de façon rétrospective les données des patients suivis pour un adénocarcinome pancréatique métastatique ou localement avancé ayant eu une deuxième ligne de chimiothérapie après première ligne à base de gemcitabine dans notre centre entre 2000 et 2008. Nous avons relevé pour chaque patient les traitements antérieurs et la première ligne de chimiothérapie, les différents protocoles de deuxième ligne avec les taux de réponse tumorale, la survie globale et sans progression, l’évolution des marqueurs tumoraux, les toxicités grade 3-4 et les adaptations de dose.

Résultats

Parmi les 206 patients traités en première ligne par une chimiothérapie à base de gemcitabine, 80 patients (38,8 %) ont reçu une deuxième ligne. Il y avait 38 hommes et 42 femmes, l’âge médian était de 61,0 ans ; 77 patients (96,3 %) présentaient des métastases et 3 un cancer localement avancé. 33 patients étaient OMS=0, 38 OMS=1, 7 OMS=2 et 2 OMS=3. 23 patients ont reçu du LV5FU2 - CDDP, 22 du FOLFIRI, 13 du GEMOX, 8 du FOLFOX et 14 un autre traitement. Le contrôle de la maladie, défini par la réponse partielle ou la stabilité de la maladie, était retrouvé chez 32 patients (40,0 %). La médiane de survie globale était de 5,8 mois, et la médiane de survie sans progression était de 3,4 mois. La médiane de survie globale et la médiane de survie sans progression des patients dont le taux de CA 19-9 diminuait de plus de 20 % entre le bilan initial et l’évaluation de fin de traitement était de 10,3 mois et de 6,7 mois, contre 5,2 mois (p=0,008) et 3,4 mois (p=0,031) pour les autres. Il n’a pas été constaté de toxicités inattendues. 51,3 % des patients ont eu une modification de dose, le plus souvent un retard de cycle (80,5 %) et une diminution de dose (41,5 %). Trente et un patients (41,3 %) ont eu un arrêt prématuré du traitement, le plus souvent par progression (74,2 %). Nous avons séparé notre cohorte en 4 groupes de chimiothérapie (cisplatine, irinotécan, oxaliplatine, autres) : il n’y avait pas de différence significative concernant le taux de contrôle de la maladie, la médiane de survie globale et sans progression, les toxicités grade 3-4 et les adaptations de doses. Vingt neuf patients (36,2 %) ont reçu une troisième ligne.

Conclusion

Ces résultats semblent confirmer la possibilité et l’intérêt d’une chimiothérapie de deuxième ligne, et rejoignent ceux présentés à l’ASCO en 2008. Le problème de la deuxième ligne thérapeutique ne doit pas être négligé et des essais de stratégie peuvent apporter des améliorations substantielles. Le suivi biologique du CA 19-9 peut permettre un meilleur suivi des traitements chez ces patients sous deuxième ligne de chimiothérapie.

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Vol 33 - N° 3S1

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