P.236 Dissection sous-muqueuse endoscopique de lésions néoplasiques superficielles et de tumeurs carcinoïdes du rectum : expérience monocentrique - 28/12/09
Riassunto |
Introduction |
La dissection sous-muqueuse endoscopique (ESD) a été développée au Japon pour la résection en-bloc des néoplasies superficielles. Notre but est de présenter une expérience mono-centrique d’ESD de lésions néoplasiques superficielles et de carcinoïdes du rectum.
Patients et Méthodes |
Une ESD a été entreprise chez 8 patients (hommes : femmes 3 : 5, âge moyen 60,8 ans, extrêmes 46-80). 3 étaient référés après une tentative infructueuse de résection muqueuse endoscopique et 1 pour une récidive étendue après chirurgie. Les tumeurs carcinoïdes étaient évaluées par échoendoscopie (mini-sondes radiales de 20 MHz). Un gastroscope gros conduit (3,8 mm) avec « water-jet » (GIF-1T 140, Olympus), un embout distal cylindrique souple ou un embout conique, un générateur électrochirurgical (ERBE, VIO 200) et une pince (Coagrasper, Olympus) pour l’hémostase préventive ou curative (« coagulation douce », effet(E) 5, 80 W) étaient utilisés. Du sérum salé à 0,9 % et de l’acide hyaluronique (5) ou du glycérol (glycérine 10 %, fructose 5 %, sérum salé 0,9 %) (1) étaient injectés en sous-muqueux. L’incision muqueuse était réalisée à l’aide du Flex-knife (7) en utilisant un courant d’endocoupe I, E 3, durée 3, intervalle 3 ou « dry cut », E 2, 40 W ou le Triangle Tip TT-knife (1) et la dissection sous-muqueuse à l’aide du Flex-knife (courant de « coagulation swift », E 4, 40 W) (8) du Hook-knife (3) ou de l’Insulated Tip IT-knife (1).
Résultats |
1 adénome avec adénocarcinome bien différencié m2, 4 adénomes (1 festonné, 1 en dysplasie de bas grade, 2 en dysplasie de haut grade) du tiers supérieur (2) ou bas (3) incluant la jonction anorectale (2) et 3 tumeurs carcinoïdes (1 du tiers supérieur, 2 du tiers moyen) ont été réséquées. Le diamètre moyen était de 5,8cm (3,4-8,0) pour les néoplasies superficielles et 0,5cm (0,3-0,6) pour les carcinoïdes. Une résection en bloc a été obtenue dans 5 cas (3 carcinoïdes, 2 néoplasies superficielles). A l’histologie, les marges latérales et/ou basales ne paraissaient pas absolument indemnes dans 4 cas (2 carcinoïdes, 2 adénomes). Temps de procédure moyen : 150min (60-210). Aucune sédation n’était réalisée dans 5 cas. Des saignements mineurs étaient contrôlés par pince hémostatique dans 1 cas et des injections d’adrénaline en plus (1/20 000) dans 2 cas. Des perforations minimes (petite quantité d’air dans l’espace périrectal dans 1 cas et l’espace rétroperitonéal dans 2 cas) étaient traitées médicalement (endoclips dans 2 cas). Après un suivi moyen de 11,4 mois (extrêmes 3-26), 2 adénomes résiduels et 1 sténose de la jonction anorectale étaient traités par endoscopie (résection, dilatation).
Conclusion |
L’ESD des lésions néoplasiques superficielles et des petits carcinoïdes du rectum parait sûre et prometteuse, même après des tentatives antérieures de résection. La sédation n’est pas indispensable. En Occident, des endoscopes appropriés et une plus grande expérience, incluant une formation sur des modèles animaux, sont nécessaires.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Vol 33 - N° 3S1
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