Hystérectomie par voie abdominale (pour lésions bénignes) - 01/01/95
Hôpital des Diaconesses, 18, rue du Sergent-Bauchat, 75012 Paris France
Riassunto |
La fréquence de l'hystérectomie, quelle que soit la voie d'abord, est estimée en France de 30 à 40 000 par an. Aux Etats-Unis de 800 000 par an en 1980, le taux est passé à 670 000 en 1985 et à 590 000 en 1992 .
Le pourcentage de femmes hystérectomisées en France est de 5,8 % 12 % en Suède, 15 % en Italie, 20 % en Angleterre et 37 % aux Etats-Unis. Les taux varient en fonction de la région géographique, de la race (race noire) et pour certains de la catégorie sociale (population défavorisée) et du sexe du chirurgien . Différentes études rétrospectives basées sur le résultat anatomopathologique de la pièce opératoire démontrent un excès d'indications opératoires : 50 % des pièces ne comporteraient pas de lésion histologique [18] , 6 % des indications seraient inappropriées [2] .
Il existe plusieurs mécanismes de contrôle.
- La « Peer review », c'est-à-dire l'examen périodique des indications en fonction du résultat anatomopathologique. Cette commission de contrôle permettrait une diminution de 24 % des indications [17] .
- La demande du second avis ferait chuter de 7 à 40 % le taux d'interventions [24] .
- Les campagnes médiatiques permettraient également de réduire de façon non sélective le taux d'hystérectomie de 25 % surtout chez les femmes de 35 à 49 ans [13] .
Il faut souligner actuellement les nombreuses alternatives offertes aux traitements chirurgicaux classiques (traitements médicaux, traitements endoscopiques) qui devraient entraîner une diminution du nombre des hystérectomies (33 % pour de Meeus) [10] .
Mappa
Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a questo trattato ?