Stéatohépatite métabolique : 30 ans de recherches qui ont changé la NASH - 21/09/09
Résumé |
Depuis la première description de la stéatohépatite non alcoolique en 1980, de nombreux progrès ont permis son individualisation en tant que maladie hépatique potentiellement grave. L’identification de l’insulinorésistance comme déterminant causal de la stéatogenèse et probablement de la progression des lésions hépatiques a permis d’envisager le dépistage des sujets ayant des facteurs de risque métabolique. La démonstration que la stéatohépatite métabolique peut coexister avec d’autres hépatopathies et en aggraver l’évolution fibrosante a permis de reconnaître cette affection comme une hépatopathie dont le diagnostic n’implique pas l’exclusion d’autres désordres hépatiques. L’augmentation importante de la mortalité hépatique, le fait que la cirrhose est un facteur fréquent et indépendant de décès, ainsi que l’augmentation significative de la mortalité globale et cardiovasculaire plaident en faveur de la sévérité de cette maladie. Les données montrant que la stéatohépatite aggrave l’insulinorésistance et augmente le risque d’événements et de mortalité cardiovasculaires ont fait émerger le concept de complications extrahépatiques de la stéatose. Les recherches futures devront porter sur les stratégies non invasives de dépistage, l’identification des patients à risque de cirrhose et de carcinome hépatocellulaire ainsi que l’optimisation des stratégies thérapeutiques intégrant des changements diététiques et du style de vie et des approches pharmacologiques ciblées.
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Since the first description of nonalcoholic steatohepatitis (NASH) in 1980, much progress has been made towards its individualisation as a liver disease with potentially serious consequences. The identification of insulin resistance as a major determinant of steatogenesis and possibly of liver disease progression helped to identify a cause of this condition, which was amenable to therapeutic intervention and prompted screening for liver injury in patients with metabolic risk factors. The demonstration that steatohepatitis can coexist with other liver diseases with a detrimental effect on liver fibrosis helped this condition to be recognized as an independent hepatic disease no longer depending on exclusion of other chronic liver conditions. The robust increase in liver-related mortality, the fact that cirrhosis is a frequent and independent cause of death, as well as the significant decrease in overall mortality clearly showed the potential for severity of steatohepatitis. The data showing that steatohepatitis worsens insulin resistance and increases the risk for cardiovascular events and mortality forged the concept of extrahepatic complications of fat. Future research should focus on devising non-invasive strategies for screening of patients at risk, on understanding the natural history and risk factors of cirrhosis and hepatic carcinogenesis, and on optimizing therapeutic strategies integrating diet and lifestyle changes with targeted pharmacological agents.
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Vol 33 - N° 8-9
P. 850-858 - Agosto 2009 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.