Hypertension gravidique - 01/01/01
Service de médecine interne, Hôpital Tenon, 4, rue de la Chine, 75020 Paris France
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Riassunto |
Dix à 15 % des grossesses sont compliquées par une hypertension. Parmi celles-ci, de 10 à 20 % comportent une protéinurie, définissant la prééclampsie, qui représente une menace vitale sur le pronostic foetal, voire maternel. L'existence d'un syndrome hépatique (syndrome haemolysis, elevated liver enzyme, low platelet count [HELLP]) représente un élément de gravité majeure supplémentaire. La physiopathologie de la prééclampsie est centrée sur un trouble précoce de la placentation, compromettant la vascularisation du placenta. Cette ischémie placentaire a pour conséquence une dysfonction endothéliale, responsable de vasoconstriction et de troubles de l'hémostase. Dans ce contexte physiopathologique, l'abaissement de la pression artérielle par des médicaments est illusoire, voire nocif. Le pronostic de la prééclampsie est lié pour l'essentiel à la qualité de la surveillance et de la décision obstétricales. Une stratégie de prévention précoce est actuellement discutée. Elle représente l'abord le plus logique de cette pathologie. L'hypertension de la grossesse a tendance à récidiver au fil des grossesses. Elle est souvent satellite d'un risque vasculaire accru et annonce, dans bien des cas, une hypertension permanente ultérieure.
Parole chiave : grossesse, hypertension, prééclampsie, syndrome HELLP, épidémiologie, thérapeutique
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