Les représentations artistiques (stèles, peintures murales, sculptures) et l’étude des restes squelettiques et des momies permettent d’appréhender les pathologies osseuses dont souffraient les Égyptiens à l’époque pharaonique. On retrouve ainsi des malformations, des lésions de vieillissement et traumatiques plus ou moins sévères. Concernant leur prise en charge, la lecture des cas décrits dans le papyrus chirurgical Edwin Smith révèle une pensée ordonnée autour de l’anamnèse, l’observation suivie de propositions de pronostic et de traitement. Les manœuvres de réduction et d’immobilisation des fractures étaient connues. Il a été montré récemment que les Égyptiens étaient capables de construire des orthèses.