Sommario Abbonarsi

Arthroplasties digitales métacarpophalangiennes et interphalangiennes proximales - 01/01/02

[44-374]
Jean-Luc Condamine : Chirurgien orthopédiste, membre titulaire de la société française de chirurgie de la main. Responsable du département d'accueil et de traitement des urgences
Centre hospitalier universitaire de Caen, avenue de la Côte de Nacre, 14033 Caen cedex France

Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.

pagine 16
Iconografia 22
Video 0
Altro 0
Articolo archiviato , inizialmente pubblicato nel trattato EMC : Techniques chirurgicales - Orthopédie-Traumatologie

Riassunto

Les premières arthroplasties digitales datent de 1950. Malgré la diversité des modèles proposés, aucune prothèse ne s'est imposée comme l'implant de référence. Après l'échec des prothèses à charnière de Flatt, l'implant de Swanson « spacer » d'amélioration des résections arthroplastiques a connu un grand essor, malgré les limites de cet implant dont la mobilité se dégrade avec le temps et qui présente un taux de rupture élevé. Les années 1980 ont vu le développement d'arthroplasties à glissement non ou semi-contraintes. Le cahier des charges d'une arthroplastie comprend l'anatomie et la physiologie articulaires, la cinétique, la transmission des forces, la stabilité articulaire mais aussi l'étiologie. Ainsi, l'arthroplastie doit intégrer l'ensemble de ces données, assurant par elle-même la suppléance des structures stabilisatrices de l'articulation qui sont très souvent détruites avec l'articulation. Sur le plan chirurgical, la voie d'abord de l'articulation métacarpophalangienne est dorsale, alors que celle de l'articulation interphalangienne proximale est antérodorsale, permettant de respecter au maximum l'appareil extenseur. Lors de la mise en place d'une arthroplastie, le temps essentiel est celui de la résection osseuse, le plus souvent proximale, permettant le jeu articulaire libre sans pour autant être trop important (risque d'instabilité). L'analyse des différents implants sur le marché permet de donner à chacun sa place et ses indications. L'implant de Swanson trouve ses limites dans la perte de mobilité avec le temps et le risque important de rupture. Pour les arthroplasties à charnière, le résultat initial est souvent très bon en termes de mobilité et de stabilité. Cependant, l'évolution dans le temps se fait vers la rupture des charnières ou la mobilisation des tiges diaphysaires, imposant des reprises chirurgicales difficiles. Pour les arthroplasties à glissement, le problème majeur reste celui de la fixation des tiges diaphysaires, avec un enfoncement progressif de celles-ci dans près de 30 % des cas. L'utilisation de tiges cimentées (méthyl métacrylate de méthyl) ne résout pas ce problème (ni d'ailleurs celui de la mobilisation des prothèses charnières). Elle rend en revanche plus difficiles les reprises chirurgicales en cas d'échec. L'avenir des arthroplasties à la main repose de façon claire sur un concept de prothèses à glissement semi-contraintes assurant en partie la stabilité de l'implant. Il reste à assurer une fixation intradiaphysaire stable. Celle-ci repose sur la diminution des contraintes de l'os diaphysaire, réalisée par la diminution de la taille des tiges et sur la recherche d'appuis périphériques et corticaux. Toute arthroplastie digitale doit d'une part nécessiter une résection osseuse économe et d'autre part être facilement extractible, ceci permettant de proposer une chirurgie de reprise en cas d'échec. Le champ des indications des arthroplasties digitales est important. Il concerne les arthropathies destructrices et inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde), puis les séquelles traumatiques et l'arthrose.L'indication opératoire doit être précoce, car les résultats d'arthroplastie sur articulations enraidies et détruites depuis de nombreuses années sont constamment médiocres. La motivation du patient pour cette intervention est un élément clef de la réussite. Seul le suivi régulier et détaillé des patients et de l'évolution des implants permettra de confirmer les orientations et les concepts actuels.



Parole chiave : arthroplasties digitales, articulations métacarpophalangiennes, articulations interphalangiennes proximales, polyarthrite rhumatoïde, arthrose

Mappa



© 2002  Éditions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS. Tutti i diritti riservati

Aggiungere alla mia biblioteca Togliere dalla mia biblioteca Stampare
Esportazione

    Citazioni Export

  • File

  • Contenuto

Articolo seguente Articolo seguente
  • Organisation du bloc opératoire
  • J. Marty

Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.

Già abbonato a questo trattato ?

Il mio account


Dichiarazione CNIL

EM-CONSULTE.COM è registrato presso la CNIL, dichiarazione n. 1286925.

Ai sensi della legge n. 78-17 del 6 gennaio 1978 sull'informatica, sui file e sulle libertà, Lei puo' esercitare i diritti di opposizione (art.26 della legge), di accesso (art.34 a 38 Legge), e di rettifica (art.36 della legge) per i dati che La riguardano. Lei puo' cosi chiedere che siano rettificati, compeltati, chiariti, aggiornati o cancellati i suoi dati personali inesati, incompleti, equivoci, obsoleti o la cui raccolta o di uso o di conservazione sono vietati.
Le informazioni relative ai visitatori del nostro sito, compresa la loro identità, sono confidenziali.
Il responsabile del sito si impegna sull'onore a rispettare le condizioni legali di confidenzialità applicabili in Francia e a non divulgare tali informazioni a terzi.


Tutto il contenuto di questo sito: Copyright © 2025 Elsevier, i suoi licenziatari e contributori. Tutti i diritti sono riservati. Inclusi diritti per estrazione di testo e di dati, addestramento dell’intelligenza artificiale, e tecnologie simili. Per tutto il contenuto ‘open access’ sono applicati i termini della licenza Creative Commons.