Introduction : Après exclusion des causes « habituelles » de pancréatite aiguë (PA) récidivante ou de pancréatite chronique (PC) (alcool, lithiase biliaire, auto-immunité, génétique, métabolique, etc.), la responsabilité du pancréas divisum (PD) est controversée. L’existence de mutations du gène CFTR constitue un facteur favorisant les PA ou les PC. Certaines observations suggèrent que ces deux facteurs pourraient être associés.

Patients et méthodes : Evaluer la fréquence du PD établie sur une pancréato-IRM (P-IRM) dans trois groupes de malades : PA récurrente ou PC considérée comme idiopathique (PI) après un bilan exhaustif éliminant toutes les causes, PA ou PC associée à une mutation du gène CFTR (P-CFTR) et groupe témoin (T) ayant eu une cholangio-P-IRM pour une cause non pancréatique (cholangite sclérosante primitive, cirrhose, donneur vivant).

Résultats :

Conclusion : Après avoir éliminé toutes les causes connues de PA ou PC, la fréquence du PD dans le groupe PI est identique à celle des témoins suggérant qu’il n’est pas une cause de pancréatite. L’augmentation significative de la prévalence du PD en cas de PA/PC associées à une mutation CFTR suggère la co-responsabilité de ces 2 facteurs.