Identification en odontologie - 01/01/00
Maître de conférences des Universités à l'unité de formation et de recherche d'odontologie de Brest, 22, avenue Camille-Desmoulins, 29200 Brest France
Riassunto |
La place de l'odontologiste en tant que spécialiste qualifié au sein de l'équipe médicolégale est maintenant acquise.
De par l'exceptionnelle résistance de l'organe dentaire à l'agression des agents physiques tels que la chaleur, les acides ou les bases, la résistance à la putréfaction, mais également de par la grande diversité des soins proposés par une profession toujours plus novatrice, la sphère orofaciale est un puissant outil d'identification.
Pour mener sa tâche à bien, l'odontologiste expert doit obligatoirement disposer d'éléments ante mortem qu'il comparera alors avec le relevé dentaire et les diverses observations qu'il aura réalisées lors des procédures d'autopsie. Ses conclusions sur la confirmation ou l'infirmation de l'identité de la victime seront souvent assorties ou non d'un degré de vraisemblance.
Ce travail est certes un travail de spécialiste hautement qualifié et doté d'un solide sens clinique, qualification confortée par la grande richesse des innovations technologiques en la matière. C'est ainsi que l'expert en odontologie médicolégale est de plus en plus fréquemment choisi par l'autorité requérante parmi les praticiens inscrits sur une liste près de la Cour d'appel géographiquement compétente. Cependant, il n'en demeure pas moins vrai qu'à l'heure actuelle encore, le dossier de soins buccodentaires fourni par le praticien traitant de la victime reste l'élément fondamental de l'identification sans lequel le légiste ne pourra valablement conclure, attestant, s'il le fallait encore, la nécessaire solidarité de la profession pour le succès de telles opérations.
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