Superpositions en céphalométrie : méthodes et procédés, intérêt en clinique orthodontique - 01/01/96
Faculté de chirurgie dentaire, université René-Descartes, 1, rue Maurice-Arnoux, 92220 Montrouge France
Riassunto |
L'orthopédie dentofaciale doit beaucoup à la céphalométrie qui, depuis quelques dizaines d'années, permet aux cliniciens de reconnaître et d'apprécier le siège des dysmorphoses dentofaciales. Depuis Broadbent [15] , la céphalométrie est devenue plus dynamique grâce aux superpositions de clichés standardisés successifs d'un même individu. La comparaison des tracés intègre les facteurs espace et temps [35] et révèle les variations dimensionnelles du squelette, des cavités et des tissus non squelettiques, mais aussi le déplacement du squelette dans l'espace. Les superpositions céphalométriques ont ainsi trouvé des applications extrêmement intéressantes dans les études sur la croissance normale ou pathologique, sur les effets thérapeutiques (orthodontie, chirurgie, orthophonie) et même sur le vieillissement. Les différentes techniques de superpositions sont directement inspirées par les connaissances que leurs auteurs ont des changements induits par la croissance. L'amélioration constante de la qualité des clichés et l'acquisition de données nouvelles sur la croissance ont fait évoluer ces techniques qui sont devenues routinières, surtout grâce à l'informatisation de la saisie et du stockage des données. On peut s'attendre à une évolution considérable de cette technique d'appréciation dans les années à venir avec les progrès de l'imagerie médicale et du traitement de celle-ci, particulièrement dans la céphalométrie tridimensionnelle et dans celle des tissus mous.
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