Empreintes en prothèse complète - 01/01/96
Université Claude-Bernard, 69005 Lyon cedex France
Riassunto |
Seul un praticien connaissant parfaitement l'anatomie et la physiologie d'une bouche édentée peut réaliser des empreintes en prothèse complète.
De plus, un examen clinique préalable [34 , 35] est indispensable pour :
- évaluer les conditions topographiques et la dynamique musculaire du patient ainsi que sa capacité de collaboration ;
- décider la mise en oeuvre éventuelle de traitements préprothétiques ;
- déterminer un concept d'empreinte à partir duquel sont choisis les matériaux et les techniques appropriés.
Un consensus s'est établi en faveur de méthodes qui associent deux empreintes successives :
- la première, prise avec un porte-empreinte du commerce (appelée habituellement empreinte primaire ou quelquefois préliminaire), va enregistrer pour chaque maxillaire ses particularités anatomiques, dimensions, formes et volumes, qui seront reproduits par un modèle (appelé habituellement modèle primaire) destiné à la préparation d'un porte-empreinte individuel (PEI) (fig 1) ;
- la deuxième (appelée habituellement empreinte secondaire), réalisée grâce à ce dernier, a une finalité tout à fait différente : elle doit préfigurer la base de la future prothèse, telle que le praticien a décidé de la réaliser ; elle en précise notamment l'étendue et le volume des bords, caractéristiques qui sont reproduites par un modèle coffré (appelé habituellement modèle secondaire ou maître-modèle) sur lequel est polymérisée la prothèse (fig 2).
En résumé : l'empreinte primaire est objective et cherche à reproduire l'arcade du patient ; l'empreinte secondaire est subjective et définit la forme que le praticien veut donner à la base de la prothèse qu'il élabore.
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