Sédation et analgésie en réanimation – Aspects pédiatriques - 30/07/08
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Résumé |
La sédation et l’analgésie représentent un des enjeux primordiaux de la réanimation pédiatrique, entre autres pour des raisons éthiques. Les objectifs visés et les traitements disponibles dans ce contexte ne diffèrent pas fondamentalement de ceux de la réanimation des patients adultes. Par exemple, alors que le midazolam nous semble la benzodiazépine de premier choix, il n’existe pas d’argument pour recommander un morphinomimétique en particulier chez l’enfant. Il existe cependant de nombreuses particularités pédiatriques : compréhension et expression de la douleur différentes, méthodes d’évaluation, présence et implication des parents, pharmacologie, pathologies. Il convient de bien connaître ces particularités pour utiliser les outils d’évaluation et les thérapeutiques adaptés aux différentes situations. La pauvreté de la littérature ne permet pas la rédaction de recommandations basées sur un niveau de preuve élevé mais un ensemble de pratiques communément mises en œuvre nous semble pouvoir être proposé : rédaction de protocoles d’évaluation et de traitement, formation des personnels, constitution d’équipes référentes locales. Le propofol mérite une mention particulière : son emploi prolongé plus de quelques heures est fortement déconseillé chez l’enfant en raison du risque de propofol infusion syndrome. Il paraît indispensable d’encourager la réalisation d’études cliniques destinées à répondre à des questions qui relèvent de la pratique pluriquotidienne, telles que les modalités exactes d’adaptation ou d’arrêt d’une sédation-analgésie, le choix privilégié de l’une ou l’autre molécule ou encore la place des approches non médicamenteuses chez l’enfant.
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Sedation and analgesia are a constant challenging issue in paediatric intensive care units, for ethical reasons among others. Basically, goals and available treatments in that context do not differ from those in adults. For instance, while we propose midazolam as the first choice benzodiazepine, there is no evidence for encouraging the use of one morphinomimetic rather than others in children. On the other hand, numerous paediatric specificities do exist: understanding and expression of pain both different and difficult, presence and involvement of the parents, pain assessment methods, pharmacology, pathologies. It is therefore mandatory to know these specificities to ensure a proper use of evaluation tools and therapeutics. The paucity of strong evidence from the literature does not allow producing definitive consensus guidelines. However, some practices can be highlighted such as the use of written protocol on pain/sedation evaluation and therapeutics adapted to children, literature data and local habits, the training of medical/nursing staff and the constitution of local referring team. A particular attention should be paid to propofol: its use longer than several hours should be strongly discouraged in infants and children due to the risk of Propofol Infusion Syndrome. Further clinical studies should be conducted in an attempt to provide answers to routine, daily issues and questions, for example, how to tailor the level of sedation to the needs of the patient, how to stop it, which drug must be preferred or what place for non-pharmacological approaches.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Douleur, Morphine, Fentanyl, Sufentanil
Keywords : Pain, Morphine, Fentanyl, Sufentanil
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Conférence de consensus Sfar-SRLF. Sédation et analgésie en réanimation (nouveau-né exclu). Paris, 15 novembre 2007. |
Vol 27 - N° 7-8
P. 623-632 - Luglio-Agosto 2008 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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