110 Choix de la contrainte lors d’un changement de reprise de prothèse totale du genou - 19/06/08
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Riassunto |
Introduction |
Les données de la littérature concernant les reprises itératives de prothèse totale du genou (RRPTG) sont peu nombreuses. Les causes de faillite des reprises de PTG (RPTG) sont le sepsis, les problèmes concernant l’appareil extenseur, le descellement aseptique et moins fréquemment les problèmes d’instabilité fémoro-tibiale. Le choix de la contrainte est un problème récurrent lors de la programmation de ces RRPTG. Nous avons voulu nous appuyer sur notre expérience clinique (étude rétrospective) pour préciser les arguments dictant le choix de cette contrainte.
Matériel et Méthodes |
Entre 1990 et 2006, 16 RRPTG ont été réalisées dans le service, chez 11 femmes et 5 hommes (7 genoux droits, 9 gauches). L’âge moyen au moment de l’intervention était de 70ans. 8 RRPTG concernaient des RPTG de type charnière rotatoire. Les causes d’échec de ces RPTG étaient une facture sur prothèse, un descellement aseptique ou une rupture d’axe. 8 RRPTG concernaient des RPTG de type postéro stabilisées (dont 1 de type CCK). Les causes d’échec étaient une fracture sur prothèse, un descellement aseptique, une instabilité fémoro-tibiale ou un conflit des implants avec les parties molles du fait d’un mauvais positionnement.
Résultats |
La totalité des RPTG charnière rotatoire ont été reprises par des RRPTG de même type. 50 % des RPTG postéro-stabilisées ont été reprises par des RRPTG de même contrainte : le problème était osseux (fracture ou descellement) mais avec des ligaments collatéraux compétents (objectivés par des clichés en stress). L’autre moitié des RPTG postéro-stabilisées a nécessité une RRPTG charnière rotatoire : une défaillance des ligaments collatéraux était suspectée (d’origine mécanique ou associée à une pathologie neurologique) ou bien il s’agissait d’un échec de reprise par CCK.
Discussion |
Si la reprise d’une PTG charnière peut faire discuter une RPTG postéro-stabilisée, la reprise d’une RPTG charnière nécessite l’utilisation d’une RRPTG charnière rotatoire. Par contre en cas de reprise d’une RPTG postéro-stabilisée, le recours à une RRPTG charnière n’est pas obligatoire. Il dépendra essentiellement de l’état des ligaments collatéraux. D’autres facteurs secondaires, sont également à prendre en considération : la raideur, une modification de la hauteur de l’interligne ou des pertes osseuses conséquentes peuvent conduire à préférer une prothèse charnière.
Conclusion |
Si l’utilisation d’une prothèse charnière dans les reprises itératives de PTG est un choix fréquemment adopté par les chirurgiens, ce n’est pas la seule option. Dans certains cas (25 % dans notre expérience), une RRPTG postéro-stabilisée peut être réalisée.
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Vol 93 - N° S9071
P. 81-82 - Gennaio 2007 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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