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Fractures récentes de l'extrémité supérieure de l'humérus de l'adulte - 02/12/24

[14-038-A-10]  - Doi : 10.1016/S0246-0521(24)44838-9 
L. Favard , R. Benhenneda, A. Morante De Los Reyes
 Service d'orthopédie, Hôpital Trousseau, CHRU de Tours, 37044 Tours cedex, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Les fractures de l'extrémité supérieure de l'humérus (FESH) ont une fréquence en augmentation, en particulier chez les personnes âgées du fait du vieillissement global de la population et de l'ostéoporose. Elles représentent environ 5 à 6 % de l'ensemble des fractures. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de souffrir d'une FESH et l'incidence la plus élevée est retrouvée chez les femmes âgées de plus de 85 ans. Le mécanisme lésionnel des FESH est généralement bimodal, les lésions à haute énergie prédominant chez les jeunes et les lésions à basse énergie chez les personnes âgées. Le diagnostic de la fracture pose, en général, peu de problèmes, mais il faut se méfier des lésions associées, notamment neurologiques, qui sont fréquentes à un stade infraclinique. L'analyse de la fracture est faite au mieux par un bilan radiologique standard de bonne qualité complété par un scanner et des reconstructions 3D, chaque fois qu'une indication chirurgicale se discute. Classer ces fractures ne suffit pas à en faire une prise en charge correcte. Le déplacement et le caractère engrené du foyer sont également importants à prendre en compte. La plupart des fractures sont peu déplacées et relèvent d'un traitement essentiellement orthopédique. En revanche, la prise en charge des fractures déplacées de l'humérus proximal, notamment à trois et quatre fragments, ne fait pas l'objet d'un consensus thérapeutique permettant d'avoir une ligne de conduite fiable. Cette décision, multifactorielle, repose sur la fracture elle-même, mais aussi sur l'état du patient et de son os, ainsi que sur l'expérience du chirurgien. Si un traitement chirurgical est retenu, la restitution de l'anatomie et notamment de la position des tubérosités est essentielle à l'obtention d'un bon résultat. Cela est vrai aussi bien pour les ostéosynthèses que pour les arthroplasties et tout défaut dans cette restitution est à l'origine de cal vicieux dont la prise en charge est particulièrement délicate.

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Mots-clés : Fracture de l'extrémité supérieure de l'humérus, Ostéonécrose, Cal vicieux


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