Traitement des épistaxis de patients atteints de la maladie de Rendu-Osler avec un spray intranasal de bevacizumab (EROSB) : recherche de la dose efficace - 31/10/24
Résumé |
Le traitement des épistaxis chez les patients atteints de la maladie de Rendu-Osler reste un défi thérapeutique. L’utilisation d’anti-angiogéniques par voie intranasale a suscité des espoirs quant à la réduction des épistaxis. Cette observation nécessitait une validation scientifique, ce qui nous a conduits à proposer une étude pour tenter de le démontrer.
Objectifs |
L’objectif principal était de déterminer la dose minimale efficace de traitement des épistaxis chez des patients atteints de la maladie de Rendu-Osler avec un spray intranasal de bevacizumab (EROSB). Cette dose est définie comme celle permettant d’obtenir, pour 60 % des patients, une diminution d’au moins 50 % du nombre d’épistaxis à un mois par rapport au mois précédant l’inclusion. Les objectifs secondaires étaient : évaluer le taux d’efficacité du traitement à 3 et 6 mois, l’évolution dans le temps du nombre et du retentissement des épistaxis, ainsi que documenter la pharmacocinétique du traitement.
Matériel et méthode |
L’étude, nommée EROSB pour traitement des épistaxis chez des patients atteints de la maladie de Rendu-Osler avec un spray intranasal de bevacizumab, répondait à l’appel d’offre du Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC-I 2013) et a été retenue par le Groupement inter-régional pour la recherche clinique et l’innovation (GIRCI). EROSB était une étude prospective de phase I/II, réalisée en simple aveugle sur 10 cohortes de 3 sujets en employant la méthode CRM (Continual Reassessment Method) afin de déterminer la dose minimale efficace de bevacizumab.
Résultats |
L’algorithme CRM a convergé pour une dose de 64mg comme dose efficace. En raison de difficultés de recrutement, l’étude a été stoppée après l’inclusion de 15 patients. Ce résultat n’apparaît pas interprétable en raison du faible nombre de sujets inclus.
Conclusion |
L’étude EROSB n’a pas permis de mettre en évidence une dose minimale efficace de bevacizumab en spray intranasal permettant de diminuer le nombre d’épistaxis à un mois par rapport au mois précédant l’inclusion. Toutefois, les premiers résultats montrent un passage systémique de ce produit quasi absent.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Épistaxis, Rendu-Osler, Bevacizumab
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☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology, Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
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