L’augmentation de la disponibilité et de l’utilisation des réseaux sociaux spécifiquement le Facebook, a suscité la propagation des groupes de soutien en ligne, offrant un espace précieux aux personnes souffrant de pathologies complexes comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

L’objectif de notre étude était d’analyser le contenu d’un groupe Facebook arabophone pour des femmes ayant le SOPK ainsi que les interactions avec les publications.

Étude observationnelle rétrospective ayant pour objet d’étude les publications d’un groupe Facebook populaire durant la période allant d’août 2023 jusqu’à janvier 2024.

Au total, 4400 publications ont été analysées. La majorité des profils étaient anonymes. Le thème prédominant avec 74,4 % était la demande d’informations ou de conseils. Les sujets les plus discutés se rapportaient aux problèmes de cycle et la fertilité.

Les plantes les plus mentionnées étaient l’Atriplex halimus, la Marjolaine, la Sauge, le Costus indien et le Vitex agnus-castus et les médicaments les plus discutés étaient les pilules contraceptives et les inducteurs de l’ovulation.

Plus que la moitié des informations fournies dans les publications étaient erronées. On a identifié au moins une fausse information dans la section commentaires de 78 % des publications.

Les publications en rapport avec le thème « expression d’émotions » avaient suscité le plus de réactions.

L’utilisation des réseaux sociaux pour les femmes ayant un SOPK comporte des risques tels que la diffusion de fausses informations, et devrait donc être mieux encadrée par les professionnels de soin.