Les infections urinaires à Candida non-Albicans chez le diabétique - 30/09/24
Résumé |
Objectif |
Étudier les caractéristiques épidémio-clinique, thérapeutiques et évolutives des infections urinaires à Candida non-Albicans chez le diabétique.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective descriptive incluant tous les patients diabétiques hospitalisés pour une infection urinaire à Candida non-Albicans et ce sur une période de 7 ans (2017–2023).
Résultats |
Au total, 14 cas étaient inclus. Ils s’agissaient de 12 femmes (85,7 %). L’âge médian était 61 [23–78] ans. Le diabète était insulinodépendant chez 10 patients (71,4 %) avec une ancienneté moyenne de 3,2 ans. L’infection urinaire était communautaire dans 11 cas (78,6 %). L’entité clinique était essentiellement une pyélonéphrite aiguë dans 11 cas (78,6 %). Une candidémie associée était objectivée dans 2 cas (14,3 %). Une décompensation hyperglycémique du diabète était notée chez 9 patients (64,3 %). Le germe incriminé était Candida Glabrata (12 cas ; 85,7 %) suivi par Candida Krusei dans 2 cas (14,3 %). Une résistance au fluconazole était notée dans 3 cas (21,4 %) et au voriconazole dans un seul cas (7,1 %). Le traitement curatif était à base de fluconazole dans 11 cas (78,6 %) et amphotéricine B dans 3 cas (21,4 %). La durée moyenne de traitement était égale à 9,2jours [5–45]. L’évolution était favorable dans la majorité des cas (12 cas ; 85,7 %).
Discussion |
Chez le diabétique, le caractère insulinodépendant, l’ancienneté du diabète et le sexe féminin constituent des facteurs de risque des candiduries. L’obtention d’un équilibre glycémique serait nécessaire pour prévenir ces infections.
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Vol 85 - N° 5
P. 536 - Ottobre 2024 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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