Les produits orthobiologiques sont de plus en plus utilisés dans les pathologies de l’appareil locomoteur. Le plasma riche en plaquettes (PRP) en fait partie depuis plusieurs années et donnent lieu à de nombreuses publications internationales montrant ainsi l’intérêt que porte la communauté médicale à ce type de produit. Néanmoins, les données de la littérature ne sont pas assez précises et nécessitent de poursuivre nos efforts pour arriver à de véritables consensus internationaux. Dans cet article, après avoir rappelé les bases de l’utilisation du PRP, nous effectuons un état des lieux sur la place actuelle du PRP dans les principales pathologies de la cheville et du pied. Celles-ci sont les suivantes : tendinopathie calcanéenne, rupture du tendon calcanéen, fasciite plantaire, lésion ostéochondrale de la tibio-talienne, arthrose de la cheville pour ne citer que les plus fréquentes. En conclusion, nous évoquons plusieurs points qui ne sont pas encore résolus malgré les effets semblant parfois être positifs sur diverses affections musculo-squelettiques et qui nécessitent de réaliser des études ciblées randomisées en double aveugle avec un suivi à long terme pour démontrer définitivement, ou pas, l’efficacité de ces produits orthobiologiques dans la réparation des lésions de l’appareil locomoteur.

Orthobiological products are increasingly used in musculoskeletal pathologies. Platelet-rich plasma (PRP) has been one of these products for several years and has been the subject of numerous international publications, demonstrating the medical community's interest in this type of product. Nevertheless, the data in the literature are not sufficiently precise and we need to continue our efforts to reach a genuine international consensus. In this article, after reviewing the basic principles behind the use of PRP, we review the current position of PRP in the main pathologies of the ankle and foot. These are as follows: calcaneal tendinopathy, calcaneal tendon rupture, plantar fasciitis, osteochondral lesion of the tibio-talar, osteoarthritis of the ankle, to name only the most common. In conclusion, we raise a number of points that remain unresolved despite the sometimes seemingly positive effects on various musculoskeletal conditions, and which require targeted randomised double-blind studies with long-term follow-up to definitively demonstrate, or not, the efficacy of these orthobiological products in the repair of musculoskeletal injuries.