Pseudopolyarthrite rhizomélique et artérite à cellules géantes - 27/12/23
Résumé |
La pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) et l'artérite à cellules géantes (ACG) peuvent être isolées ou associées, si bien que toute symptomatologie de pseudopolyarthrite rhizomélique doit faire rechercher cliniquement une artérite à cellules géantes qui est plus grave. Elles ne touchent que des sujets âgés de plus de 50 ans. La PPR se manifeste par des douleurs inflammatoires des ceintures alors que l'ACG peut se présenter comme une pathologie artéritique crânienne, avec surtout des céphalées, ou extracrânienne (atteinte de l'aorte ou de ses branches). Dans les deux cas, on note un syndrome inflammatoire (élévation de la protéine C réactive). C'était jusqu'à ces dernières années surtout l'exclusion des diagnostics différentiels (qu'il faut rechercher systématiquement), la corticosensibilité dans la pseudopolyarthrite rhizomélique et la biopsie d'artère temporale dans l'artérite à cellules géantes, qui permettaient de retenir le diagnostic mais des examens complémentaires (échographie des épaules et des hanches dans la pseudopolyarthrite rhizomélique, échographie des artères temporales ou tomographie par émission de positons dans l'artérite à cellules géantes) contribuent maintenant au diagnostic positif. Le traitement des deux maladies repose sur la corticothérapie, en sachant que beaucoup de patients en reçoivent plus que de besoin et que les complications qui en découlent (ostéoporose, diabète, hypertension, etc.) sont insuffisamment prévenues. En cas de corticodépendance, on peut proposer des produits épargneurs de la corticothérapie, tels que le méthotrexate ou le tocilizumab (anti-IL6).
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR), Artérite à cellules géantes (ACG)
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