Des signes radiologiques de conflit fémoro-acétabulaire sont liés à la version pelvienne du sujet asymptomatique - 27/11/23
Radiological signs of femoroacetabular impingement are linked to pelvic version in asymptomatic subjects
, Jeffrey Michaud a, Étienne Maury b, Nicolas Bonin c, Nicolas Krantz d, Olivier May d, Mathieu Thaunat e, Maxence Bordes e, Nicolas Tardy f, Pierre Martz g, Jean-Emmanuel Gedouin h, Emeline Chapron a, Pascal Kouyoumdjian a, ila Société Francophone d’Arthroscopie (SFA)j
Résumé |
Introduction |
Avec l’intérêt récent pour les relations hanche-rachis, le lien entre conflit fémoro-acétabulaire (CFA) et le complexe lombo-pelvi-fémoral (CLPF) semble déterminant. Les objectifs de cette étude étaient (1) de comparer la version pelvienne, ainsi que (2) l’ensemble des paramètres du CLPF entre deux populations de sujets sains, avec versus sans signe radiologique de CFA. Enfin (3) il s’agissait d’évaluer les paramètres du CLPF en fonction du type de CFA.
Hypothèse |
Les sujets asymptomatiques présentant des signes radiologiques de CFA possédaient une antéversion du bassin supérieure.
Matériels et méthode |
Il s’agissait d’une étude rétrospective basée sur une cohorte prospective de 118 patients asymptomatiques volontaires dont 62 hommes (52,5 %) d’âge moyen de 25,6 ± 4,4ans (19–39). Les paramètres suivants : version pelvienne (VP), incidence pelvienne (IP), lordose lombaire (LL), pente sacrée (PS), flexion de hanche, réserve d’extension intrinsèque (IER) et extrinsèque (EER) étaient mesurés sur imagerie EOS™ en position de référence debout et en position de fente. Les signes radiologiques de CFA (came, pince, mixte) étaient identifiés sur ces acquisitions puis séparés en 2 groupes. Le premier était le groupe présentant une ou des images de CFA (CFA+) et le second ne présentant pas d’image de CFA (CFA–).
Résultats |
Il y avait 143 hanches dans le groupe CFA+ contre 93 hanches dans le groupe CFA–. Il y avait 36,4 % de cames et 45 % de pinces. Avec une moyenne à 9,08 ± 7,81° (−11,0 ; 27,0) versus 12,33 ± 8,94° (−5,0 ; 55,0), la VP était significativement plus faible (p=0,022) dans le groupe CFA+ par rapport au groupe CFA–. Une analyse de puissance post-hoc sur le critère de jugement principal (VP) a confirmé une puissance suffisante (1-β = 0,809). Comparativement au groupe CFA–, le groupe Came présentait une IER et EER significativement plus faible (respectivement p=0,014 et p=0,047). L’analyse comparative entre groupe CFA– et Pince retrouvait une différence significative sur l’IP (p=0,001), la VP (p<0,001), l’IER (p=0,017) et la flexion de hanche (p<0,001), la PS en position de fente (p=0,031) et l’EER (p=0,039).
Conclusion |
Les sujets asymptomatiques avec des signes radiographiques de CFA présentent une version pelvienne faible en position debout. Cette hyperantéversion pelvienne est majoritairement retrouvée en cas de signe radiologique de pince.
Niveau de preuve |
III, étude comparative rétrospective.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : CFA, Pince, Rétroversion acétabulaire, Came, EOS, Tilt pelvien
Mappa
| ☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 109 - N° 8S
P. S276-S282 - Dicembre 2023 Ritorno al numero
Articolo precedente
- Que deviennent les ténotomies endo/arthroscopiques pour conflit cupule-psoas à moyen terme ? Revue à 5 ans minimum d’une cohorte prospective de 64 patients
- Pierre-Jean Lambrey, Nicolas Bonin, Mathieu Thaunat, Jean-Emmanuel Gédouin, Xavier Flecher, Michael Wettstein, Willaume Guicherd, Nicolas Prevot, Olivier May, Société Francophone d’Arthroscopie (SFA)
- Traitement des pseudarthroses du scaphoïde par greffe d’os spongieux sous arthroscopie
- Marion Burnier, François Loisel, Ludovic Ardouin, Violaine Beauthier, Alexandre Durand, Lionel Erhard, André Gay, Mathilde Gras, Olivier Mares, Jean-Michel Cognet, Société Francophone d’Arthroscopie (SFA)
Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a @@106933@@ rivista ?