Le caractère proche de la relation entre patients et infirmiers leur confère un rôle central dans la prise en charge de pathologies chroniques notamment le diabète. L’objectif de notre travail était d’étudier l’attitude et le ressenti des infirmiers face à un patient sous Insuline.

Une enquête, auto-administrée élaborée via Google-Forms, a été menée auprès des infirmiers tunisiens entre avril et début mai 2023.

Notre travail a inclus 27 infirmiers : neuf Hommes et de 18 femmes. L’âge moyen était de 30.8 ans [23–51]. Le nombre moyen d’années d’exercice était de 7,25 ans [3–23].Face à un patient sous insuline, 41 % ont exprimés ressentir de l’empathie, 55 % de l’indifférence et quatre pour cent de la pitié. La totalité des participants pensaient que l’apprentissage de la technique d’injection chez un patient nouvellement sous insuline était le rôle de l’infirmier. Quatre-vingt-treize pour cent estimaient qu’ils participaient activement à l’éducation thérapeutique chez ces patients et ce à travers l’apprentissage de la rotation des sites d’injection (80 %), du mélange des insulines (72 %), de la prise de la glycémie au doigt (72 %), l’intervention dans l’explication de la maladie (52 %), du régime alimentaire(72 %), des mesures d’hygiène des pieds (4 %). Quatre-vingt-dix-sept pour cent pensaient que l’infirmier jouait un rôle dans l’état psychique et l’acceptation de la maladie. Soixante-dix pour cent pensaient à rechercher des lipodystrophies avant les injections et 67 % pensaient à vérifier la technique d’injection.

L’infirmier joue un rôle facilitateur lors de la prise en charge des maladies chroniques notamment le diabète.