La plèvre peut être le siège de processus tumoraux malins ou bénins ou de lésions pseudo-tumorales. La pathologie maligne pleurale est plus fréquemment secondaire que primitive et, parmi les tumeurs primitives, le mésothéliome pleural malin est le plus fréquent et le plus connu. Les tumeurs pleurales peuvent être diffuses ou localisées. Les tumeurs diffuses sont le plus souvent malignes. Les tumeurs localisées sont le plus souvent bénignes ou de malignité réduite. La tomodensitométrie (TDM) est la technique d'imagerie de choix pour explorer les tumeurs pleurales. La différenciation entre lésions bénignes et malignes est parfois difficile en raison du chevauchement des aspects en imagerie. La TDM permet de caractériser les tumeurs pleurales et de reconnaître l'envahissement des structures adjacentes pour réaliser une stadification tumorale, décider du traitement et effectuer la surveillance thérapeutique. Il y a aussi une place, plus limitée, pour l'échographie (alternative à la TDM pour guider les prélèvements), l'imagerie par résonance magnétique et la tomographie par émission de positons au fluorodésoxyglucose, tout particulièrement lorsqu'une exérèse chirurgicale est envisagée.