Sclérose en plaques : traitements de fond - 19/06/23
Résumé |
Les traitements de fond de la sclérose en plaques bénéficiant d'une autorisation de remboursement des autorités de santé se sont multipliés dans les 15 dernières années, avec actuellement une dizaine de familles de molécules de mécanismes d'action variés correspondant à 15 spécialités différentes. La stratégie thérapeutique était, jusqu'à ces dernières années, classiquement fondée sur une escalade thérapeutique, en débutant, en dehors des formes les plus sévères, par les traitements les moins immunosuppresseurs considérés à moindre risque d'effets indésirables. À cette attitude, tend à se substituer une utilisation plus précoce des traitements les plus efficaces dans les formes inflammatoires actives de la maladie (présence de poussées ou de nouvelles lésions récentes identifiées à l'imagerie par résonance magnétique [IRM]) notamment représentés par les anticorps monoclonaux (traitements dits « de haute efficacité »). Une mise à jour du calendrier vaccinal doit être réalisée dès le diagnostic de la maladie. Une IRM cérébrale et de la moelle doit être réalisée environ 6 mois après l'instauration d'un nouveau traitement de fond puis au moins une IRM cérébrale annuelle et une IRM de la moelle tous les 3 ans, conformément aux recommandations de l'Observatoire français de la sclérose en plaques (OFSEP) et de la Société francophone de la sclérose en plaques (SFSEP) qui éditent régulièrement des recommandations (vaccinations, grossesse, changements de traitements, etc.).
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Sclérose en plaques, Traitement de fond, Traitements de haute efficacité, Natalizumab, Ocrelizumab, Ofatumumab
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