Et si derrière chaque grand médecin légiste, se cachait un grand toxicologue ? - 29/04/23
Riassunto |
Alors qu’Antoine de Saint-Exupéry écrivait que « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.», dans le domaine médico-légal, l’hypothèse selon laquelle on ne voit bien qu’avec la toxicologie semble s’imposer au médecin légiste. À l’exclusion des causes de décès patentes lors de l’autopsie, cet examen reste malheureusement, dans la majorité des cas, peu informatif, au grand dam des magistrats, bien souvent dans l’obligation d’ordonner des analyses complémentaires onéreuses, là où l’acte autopsique reste, en comparaison, bon marché.
L’apport de la toxicologie est aujourd’hui incontestable en médecine légale et nous éclaire, quand bien même les résultats s’avèrent négatifs, quant à la cause du décès. L’unité de lieu entre un Institut de médecine légale et son laboratoire de toxicologie facilite, certes, les échanges entre toxicologue et médecin légiste. Mais qu’advient-il lorsque leurs points de vue divergent devant des résultats toxicologiques et des éléments cliniques pré- ou post-mortem discordants ? Quand leurs regards s’affrontent dans l’unique objectif d’éclairer la justice ?
Entre choix et diversification des matrices, présence du toxicologue en salle d’autopsie, interprétations de dosages, pharmacocinétique, interactions médicamenteuses, développement et validation de méthodes innovantes, dosage de nouvelles classes thérapeutiques : quelles sont les réponses apportées par le toxicologue au médecin légiste ?
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Vol 35 - N° 2S
P. S12-S13 - Maggio 2023 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.