La lumière influence le sommeil et la rythmicité circadienne, mais l’effet de la lumière de faible intensité pendant le sommeil nocturne est peu connu. L’objectif de cette étude est de déterminer si une lumière de faible intensité pendant la nuit altère la structure, la qualité et la quantité du sommeil.

Au total, 20 participants sains (24,2±3,3) ont été inclus dans un protocole de laboratoire de 5jours et 4 nuits. Pendant leurs 8heures de sommeil chaque nuit, les participants ont été exposés de manière aléatoire à l’une des 4 conditions lumineuses : 0, 3, 8, ou 20 lux. Le sommeil a été enregistré chaque nuit via polysomnographie. Le scoring du sommeil a été fait avec un outil de scoring automatique (YASA ; Vallat et Walker, 2021) pour une première analyse.

Nous avons comparé les conditions 0 et 20 lux. Notre scoring automatique révèle que le TST (Total Sleep Time en min) et le pourcentage stade N3 sont diminués sous 20 lux (428±24,8/24,7 %±3,6) comparé à 0 lux (429,3±17,8/26,3 %±4,4), mais qu’ils ne sont pas significativement différents (p=0,39 et 0,13 respectivement).

Ces résultats préliminaires suggèrent que la lumière de faible intensité (20 lux) pendant le sommeil à un impact modeste sur la quantité et qualité du sommeil. À ce stade, ce scoring automatique ne nous permet pas de détecter les différences entre les faibles intensités de notre étude. D’autres analyses sont en cours, notamment le scoring manuel du sommeil, afin de clarifier ces résultats et déterminer si le sommeil a été impacté et modifié la vigilance et les performances pendant la journée suivante.