Peu d’études ont évalué l’impact endocrinien des hormonothérapies de transition chez les femmes transgenres, en particulier sur les fonctions reproductives testiculaires. Les principaux marqueurs sanguins de la spermatogenèse sont l’inhibine B et l’AMH. Une diminution de la concentration plasmatique d’inhibine B est associée à une oligospermie [1Rey R.A., Grinspon R.P., Gottlieb S., Pasqualini T., Knoblovits P., Aszpis S., e al. Male hypogonadism: an extended classification based on a developmental, endocrine physiology-based approach Andrology 2013 ;  1 : 3-16 [cross-ref]

Cliccare qui per andare alla sezione Riferimenti], avec des résultats similaires chez les patientes transgenres [2Schneider F., Dabel J., Sandhowe-Klaverkamp R., Neuhaus N., Schlatt S., Kliesch S., e al. Serum and intratesticular inhibin B, AMH, and spermatogonial numbers in trans women at gender-confirming surgery: An observational study Andrology 2021 ;  9 : 1781-1789 [cross-ref]

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Notre objectif est d’étudier la relation entre la testostéronémie résiduelle et les concentrations plasmatiques d’inhibine B et d’AMH chez les femmes transgenres traitées par divers protocoles conduisant à une inhibition variable de la sécrétion androgénique.

Cette étude observationnelle, prospective, transversale et monocentrique menée au sein du CHU de Rennes a pour objectif d’inclure une trentaine de patientes transgenres. Plusieurs dosages seront réalisés, notamment l’inhibine B, la testostérone, l’oestradiol, l’AMH et les gonadotrophines. Nous analyserons les corrélations entre les concentrations d’inhibine B et les stéroïdes sexuels.

Nous supposons qu’il existe une corrélation entre la testostéronémie résiduelle et les concentrations plasmatiques d’inhibine B chez les femmes transgenres sous hormonothérapie féminisante. Nous étudierons l’interaction éventuelle avec les concentrations d’oestradiol.