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Faut-il maintenir une déplétion lymphocytaire B complète chez des patients traités au long cours par rituximab pour une polyarthrite rhumatoïde ? - 18/12/22

Doi : 10.1016/j.rhum.2022.10.100 
R. Ghossan, O. Al Tabaa, A. Combier, A. Steelandt, M. Thomas, C. Miceli Richard, A. Molto, Y. Allanore, J. Avouac
 Service de rhumatologie, hôpital Cochin, Paris 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

Il a été précédemment montré que l’efficacité à 6 mois de l’introduction du rituximab (RTX) dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) était associée au degré de déplétion B [1]. Cependant, nous ne disposons pas d’information permettant de valider cette observation chez les patients PR traités au long cours par RTX. Notre objectif a été de déterminer si la persistance d’une déplétion B complète (DBC) est associée à une meilleure réponse clinique chez les PR traitées au long cours par RTX.

Patients et méthodes

Étude rétrospective observationnelle monocentrique. Nous avons inclus des patients consécutifs atteints de PR répondant aux critères de classification ACR/EULAR 2010 hospitalisés en 2021 pour réalisation d’une nouvelle perfusion de RTX, ayant reçu au moins 3 perfusions de RTX au préalable, avec une évaluation de l’activité de la maladie (DAS28 et DAS28-CRP) et un dosage des CD19 (Aquios, Beckman Coulter) disponibles le jour des 4 dernières perfusions. Le critère de jugement principal était l’évolution du DAS28 et du DAS28-CRP, calculé lors des 4 dernières perfusions, en fonction de la persistance d’une DBC (moyenne des CD19 lors des 4 dosages < 18/mL) ou incomplète (moyenne des CD19 ≥ 18/mL). Les autres critères d’évaluation étaient : l’effet fin de dose, les poussées de la maladie rapportées par le patient entre chaque perfusion, l’EVA douleur, l’EVA Asthénie, la CRP et les gammaglobulines.

Résultats

Nous avons inclus 126 patients (105 femmes, 83 %) avec un âge moyen de 64±12 ans et une durée moyenne de la maladie de 22±9,5 ans. Seulement 43 patients (34 %) ont maintenu une déplétion B complète lors des 4 dernières perfusions de RTX (moyenne des CD19 : 13±4/mL). Les 83 patients avec une déplétion B incomplète (DBI, moyenne des CD19 : 77±73/mL, p<0,001) ne différaient pas de ceux qui avaient maintenu une DBC en termes d’âge (64±11 ans vs 63±14 ans, p=0,87), de sexe (83 % vs 84 % de femmes, p=0,89), de durée de la maladie (21±9 ans vs 22±11 ans, p=0,67), d’atteinte structurale (77 % vs 79 % d’érosions osseuses, p=0,80) ou de traitement concomitant (58 % vs 65 % sous MTX, p=0,44, 46 % vs 58 % sous corticoïdes, p=0,20). Les patients avec une DBI étaient traités par RTX depuis plus longtemps (99±57 mois vs 69±47 mois, p=0,003), avec un nombre significativement plus élevé de perfusions reçues (14±7 vs 12±6 perfusions, p=0,037) et une dose cumulée plus importante (10±6g vs 8±5g, p=0,10) que pour les patients ayant maintenu une DBC. Leur intervalle entre 2 perfusions était également significativement plus élevé (8±3 mois vs 6±1 mois). L’évolution du DAS28 et du DAS28-CRP lors des 4 dernières perfusions n’était pas différente entre les 2 groupes. La moyenne des DAS28 et DAS28-CRP des 4 dernières perfusions ne différait pas entre les patients avec une DBI ou ayant maintenu une DBC (DAS28 : 2,71±1,06 vs 3,01±1,10, p=0,33 et DAS28-CRP : 2,53±0,88 vs 2,88±0,84, p=0,095). La fréquence d’un effet fin de dose, des poussées, de l’EVA douleur, de l’EVA Asthénie, de la CRP et des gammaglobulines était également similaire entre les 2 groupes lors de chaque perfusion.

Conclusion

La persistance d’une DBC n’est pas associée à une meilleure efficacité du RTX chez les PR recevant cette molécule au long cours. Maintenir une DBC ne semble pas être un objectif thérapeutique à atteindre chez ces patients. Ces résultats montrent également qu’il est possible espacer les perfusions de RTX à 8 mois sans perte de bénéfice clinique, qui reste identique à celui de patients traités tous les 6 mois.

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