Médicaments associés aux fractures incidentes de fragilité après transplantation rénale - 18/12/22
Riassunto |
Introduction |
Le risque de fractures de fragilité est élevé chez les transplantés rénaux, et les corticoïdes en seraient une cause majeure. D’autres médicaments connus pour induire des fractures de fragilité ont été identifiés en population générale mais n’ont pas été étudiés chez les transplantés rénaux. L’objectif était d’étudier l’association entre l’exposition aux médicaments pourvoyeurs d’ostéoporose et/ou de fractures en population générale et fréquemment prescrits après transplantation rénale (à savoir les antivitamine K (AVK), l’insuline, les diurétiques de l’anse, les inhibiteurs de la pompe à protons, les opioïdes, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les antiépileptiques inducteurs enzymatiques et les benzodiazépines) et (i) les fractures incidentes après transplantation rénale et (ii) les changements des T-scores au cours du temps dans cette population.
Patients et méthodes |
Entre 2006 et 2019, 613 patients ayant eu une transplantation rénale ont été inclus rétrospectivement et de façon consécutive. Les périodes d’exposition aux médicaments d’intérêt et les fractures incidentes pendant la période d’étude ont été documentées de manière exhaustive, ainsi que les données des ostéodensitométries réalisées régulièrement. Les données ont été analysées en utilisant des modèles de Cox avec covariables dépendantes du temps et des modèles mixtes linéaires afin de prendre en considération les périodes d’expositions aux médicaments.
Résultats |
Au total, 63 patients ont présenté une fracture incidente après transplantation rénale, soit une incidence de 16,9 fractures pour 1000 personnes-année. Les expositions aux diurétiques de l’anse (HR [IC95 %] : 2,11 [1,17–3,79]) et aux opioïdes (5,94 [2,14–16,52]) étaient associées aux fractures incidentes. L’exposition aux diurétiques de l’anse était associée à une diminution des T-scores dans le temps au rachis lombaire (p=0,022) et au poignet (p=0,028).
Conclusion |
Cette étude suggère que l’exposition aux diurétiques de l’anse et aux opioïdes augmente le risque fracturaire chez les transplantés rénaux.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mappa
Vol 89 - N° S1
P. A179 - Dicembre 2022 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a @@106933@@ rivista ?