L’association entre les niveaux d’auto-anticorps et les résultats du traitement anti-facteur de nécrose tumorale alpha dans la polyarthrite rhumatoïde – une étude de cohorte rétrospective avec un suivi de deux ans - 18/12/22
Riassunto |
Introduction |
Dans la polyarthrite rhumatoïde (PR), les auto-anticorps à savoir les anticorps anti-protéine citrullinée (Anti-CCP) ont une valeur pronostique, prédisant indépendamment la progression radiologique. Cependant, les preuves sont encore controversées quant à la façon dont les niveaux d’auto-anticorps changent au fil du temps et leur rôle dans les résultats des traitements et dans la surveillance de l’activité de la maladie dans la PR. Cette étude visait à caractériser les changements des niveaux d’auto-anticorps (facteur rhumatoïde (FR) et anti-CCP) au fil du temps et à explorer l’association entre ces auto-anticorps et les résultats du premier facteur de nécrose tumorale alpha (anti-TNF-α) thérapeutique comme premier agent biologique dans la PR.
Patients et méthodes |
Une étude de cohorte observationnelle rétrospective a été menée avec un recul de deux ans. Les patients avec un diagnostic de PR selon les critères de l’American College of Rheumatology (ACR) et inscrits au registre portugais des maladies rhumatismales (Reuma.pt) qui ont commencé leur premier agent anti-TNFα (comme premier agent biologique) entre 2003 et 2018 ont été inclus. Les patients ayant une PR positive (>30UI/mL) et/ou un Anti-CCP positif (>10U/mL) lors de leur première visite ont été inclus. Les données démographiques, cliniques et de laboratoire ont été obtenues en consultant Reuma.pt. Score d’activité de la maladie pour 28 articulations [DAS28(3v) ; DAS28(4v) ; DAS28(3v ; C-Reactive Protein (CRP)), DAS28(4v ; CRP), delta DAS28(4v)], Health Assessment Questionnaire (HAQ), delta HAQ, Anti-CCP et RF niveaux ont été évalués au départ, 12 et 24mois.
Résultats |
Un total de 116 patients (âge moyen de 50,2±10,4 ans ; 85,3 % de femmes) atteints de PR ont été inclus avec une durée médiane de la maladie de 10,5 [5-18,5] ans et un temps de suivi de 8 [5–14] ans. Environ 49 % des patients étaient FR et anti-CCP positifs, 38 % seulement FR positifs et 13 % seulement anti-CCP positifs. Au départ, 64 (55,2 %) patients avaient une maladie érosive et 50 (43,1 %) avaient des manifestations extra-articulaires. Par rapport à la valeur initiale (160 [74,8–496]), les niveaux de FR ont diminué de manière significative à 12 mois (121 [49,1–321,8]) et 24 mois (107,5 [43,3–332]) avec un p=0,017 et p=0,029, respectivement. Il n’y avait aucune différence dans les niveaux d’anti-CCP au fil du temps. Aucune corrélation n’a été trouvée entre les niveaux FR/anti-CCP et différentes variables DAS28, DAS28(4v) delta, HAQ et HAQ delta à 12 mois et 24 mois.
Conclusion |
Nous avons constaté que chez les patients atteints de PR traités avec un premier agent anti-TNF-α comme premier agent biologique, les niveaux de FR ont diminué à 12 mois et 24 mois de suivi. Cependant, notre étude n’a pas réussi à démontrer une corrélation entre les niveaux d’auto-anticorps et l’activité de la maladie (variables DAS28 et delta DAS28(4v)), HAQ et delta HAQ. En fait, des recherches antérieures ont démontré qu’il existe une association entre les niveaux d’auto-anticorps et l’activité de la maladie dans la polyarthrite rhumatoïde, qui n’est néanmoins pas statique et augmente avec les signes d’inflammation au départ. Ainsi, des recherches supplémentaires avec de grands échantillons sont nécessaires pour explorer cette corrélation en tenant compte de l’ajustement pour les variables inflammatoires confondantes, telles que le nombre d’articulations enflées ou douloureuses et la raideur matinale.
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Vol 89 - N° S1
P. A164 - Dicembre 2022 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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