Des modes de révélations variables Induisant un retard diagnostic dans la maladie de Takayasu - 07/12/22
Riassunto |
Introduction |
La maladie de Takayasu est une vascularite des gros troncs artériels, touchant surtout l’aorte et ses branches principales. L’imagerie reste primordiale pour le diagnostic et la classification topographique. Les modes de révélations cliniques multiples, rendent difficile un diagnostic précoce de la maladie afin de proposer un traitement spécifique a la phase inflammatoire, en effet la prise en charge comprend les corticoïdes et les immunosuppresseurs au stade inflammatoire et la revascularisation artérielle au stade de fibrose.
Patients et méthodes |
Nous rapportons dans notre étude rétrospective les cas de 7 dossiers de patients présentant une maladie de Takayasu diagnostiquée dans notre service de médecine interne cumulant un retard diagnostic estimé 5 ans en moyenne, avec des circonstances de découvertes variables. Le diagnostic de la maladie de Takayasu était posé sur les critères de l’ACR de 1990 et ceux d’Ishikawa modifiés par Sharma en 1996.
Résultats |
On note une nette prédominance féminine avec une sex-ratio de 6 F/1H. La prépondérance d’une population jeune avec un âge moyen de 37 ans [22–50]. Un retard diagnostic pouvant aller jusqu’à 10 ans (1 à 10 ans) est noté dans notre série en raison de modes de révélation assez atypiques ayant fait errer le diagnostic. En effet, une patiente traitée pendant 5 ans pour HTA secondaire réno-vasculaire étiqueté comme dysplasie de l’artère rénale aboutissant à un infarcissement rénal total unilatéral ayant entraîné une néphrectomie alors qu’il s’agissait d’une artérite inflammatoire. Un patient hypertendu depuis 10 ans pour lequel la pression artérielle était évaluée sur un seul bras, alors qu’il présentait une anisotension révélant une artérite inflammatoire. Un patient ayant présenté un syndrome coronaire dans le contexte d’un syndrome métabolique ; alors qu’il présentait de nombreuses atteintes vasculaires d’allure inflammatoire évocatrices d’une artérite de Takayasu. Chez une autre patiente une symptomatologie évoquant un angor d’effort ayant motivé une coronarographie, alors qu’il s’agissait d’une claudication du membre supérieur gauche, témoin d’une artérite de la sous Clavière et axillaire. Le diagnostic topographique était polymorphe allant d’un stade II b au stade V. Ce dernier était le plus fréquent (5 patients).
Conclusion |
La maladie de Takayasu est une pathologie qui reste souvent sous-diagnostiquée par méconnaissance surtout du médecin généraliste, ce qui entraînera des retards diagnostics compliquant la prise en charge, en raison de la multiplication des complications de la maladie, de la mauvaise réponse au traitement médical et de la difficulté de la prise en charge chirurgicale, comme c’est le cas pour nos patients. Ces mêmes difficultés sont rapportées dans la littérature.
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Vol 43 - N° S2
P. A536 - Dicembre 2022 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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