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Fréquence de l’hypoglycémie chez les patients diabétiques de type 2 traités par insuline basale en Algérie (Hypo Study) - 22/06/22

Frequency of hypoglycemia in type 2 diabetic patients treated with basal insulin in Algeria (Hypo Study)

Doi : 10.1016/j.mmm.2022.04.005 
Safia Mimouni 1, , Khadra Faraoun 2, Nassim Nouri 3, Abderraouf Serouti 4
1 CHU Mustapha, Centre Pierre et Marie Curie, service d’endocrinologie et maladies métaboliques, Alger, Algérie 
2 CHU Oran, service d’endocrinologie-diabétologie-maladies métaboliques, Oran, Algérie 
3 CHU Ibn Badis, service d’endocrinologie-diabétologie, Constantine & Université Salah Boubnider Constantine 3, laboratoire des maladies métaboliques, Constantine, Algérie 
4 Sanofi Algérie, Médical Manager Diabète, Alger, Algérie 

Safia Mimouni, Centre Pierre et Marie Curie, avenue Bouzenad Salem, 1er Mai, Alger, Algérie.Centre Pierre et Marie Curieavenue Bouzenad Salem, 1er MaiAlgerAlgérie

Résumé

Contexte

L’hypoglycémie représente l’effet indésirable le plus redouté associé à l’utilisation de l’insuline. Notre étude avait pour objectif de déterminer la fréquence des hypoglycémies chez le patient diabétique de type 2 (DT2) sous insuline basale en Algérie, ainsi que les éléments qui interviennent éventuellement dans leur survenue.

Méthodes

Étude nationale, multicentrique, menée auprès de patients algériens DT2, sous insuline basale depuis moins de 12mois, avec ou sans antidiabétique oral (ADO) associé, et suivis par des médecins spécialistes ou généralistes aguerris à la prise charge des patients diabétiques, exerçant en secteur public ou privé.

Résultats

De novembre 2019 à juillet 2020, les 35 centres participants ont inclus 373 patients vus en consultation de routine ; leur moyenne d’âge était de 59,6±10,5ans. La moyenne de l’HbA1c à l’inclusion était de 7,8 %. L’ensemble des patients étaient traités par une insuline basale, dont 99 % patients par un analogue lent. L’insuline basale était associée à un analogue rapide de l’insuline dans 14 % des cas. Un ou plusieurs ADOs étaient associés à l’insuline basale dans 92 % des cas. Au cours du dernier mois précédant l’inclusion dans l’étude, 110 (29,5 %) patients ont présenté au moins un épisode hypoglycémique symptomatique. Le nombre d’épisodes d’hypoglycémie était de deux en moyenne durant le mois précédant l’inclusion, avec un maximum de 11 épisodes rapportés. Les épisodes d’hypoglycémies se produisaient majoritairement dans l’après-midi (44,6 % des cas). Les facteurs identifiés comme statistiquement associés à la survenue d’hypoglycémies étaient : un schéma basalbolus (plus fréquente qu’en cas de basale ; p=0,027) et le nombre moyen d’autocontrôles glycémiques par semaine (inversement corrélée à leur nombre ; p=0,011).

Conclusion

Le taux d’hypoglycémie reste élevé et l’autosurveillance glycémique (ASG) apparaît comme un outil important de protection contre l’hypoglycémie, d’où la nécessité de programmes d’éducation thérapeutique basés sur l’ASG, la gestion et notamment la prévention des hypoglycémies, afin d’en réduire la fréquence et d’améliorer la prise en charge des patients DT2 sous insuline basale en Algérie.

Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.

Summary

Context

Hypoglycemia is the most feared adverse effect associated with the use of insulin. The aim of our study was to determine the frequency of hypoglycemia in patients with type 2 diabetes (T2D) treated with basal insulin in Algeria, as well as the factors associated with its occurrence.

Methods

National, multicenter study of Algerian T2D patients who had been on basal insulin for less than 12months, with or without associated oral antidiabetic drugs (OADs), and who were followed by specialists or general practitioners experienced in the management of diabetic patients, practicing in the public or private sector.

Results

From November 2019 to July 2020, the 35 participating centers included 373 patients seen in routine practice; average age was 59.6±10.5years. The mean HbA1c at inclusion was 7.8%. All patients were treated with basal insulin, 99% with a long-acting insulin analog. Basal insulin was combined with a rapid insulin analog in 14% of patients. One or more OADs were combined with basal insulin in 92% of patients. In the last month before inclusion, 110 (29.5%) of patients had at least 1 symptomatic hypoglycemic episode. The average number of hypoglycemic episodes was 2 during the month before inclusion, with a maximum of 11 episodes reported. The majority of hypoglycemic episodes occurred in the afternoon (44.6% of cases). Two factors were identified as statistically associated with the occurrence of hypoglycemia: increased with basal-bolus regimen vs. basal (P=0.027) and decreasing with the average number of self-monitoring blood glucose (SMBG) per week (P=0.011).

Conclusion

The rate of hypoglycemia remains high in Algeria. SMBG appears to be an important tool for protection against hypoglycemia, hence the need for therapeutic education programs based on SMBG, management and especially prevention of hypoglycemia, in order to reduce the frequency of hypoglycemia and improve the management of Algerian T2D patients on basal insulin.

Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.

Mots clés : Diabète de type 2, Hypoglycémie, Insuline, Autosurveillance, Inertie thérapeutique, Algérie

Keywords : Type 2 diabetes, Hypoglycemia, Insulin, Self-monitoring, Therapeutic inertia, Algeria


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