Bénéfices pédagogiques d’une collaboration pharmaceutique sur les immunomodulateurs au cours d’un stage d’internat en médecine interne - 16/06/22
Riassunto |
Introduction |
Après que plusieurs internes aient rapporté des difficultés concernant la prescription des immunomodulateurs lors de leur évaluation de fin de stage de médecine interne, il a été décidé de proposer une collaboration pédagogique dédiée à ces traitements largement prescrits en médecine interne. Les potentiels bénéfices de cette collaboration sur les connaissances des internes ont été évalués par questionnaire en fin de stage.
Matériels et méthodes |
De 2019 à 2021 (soit 4 semestres), dans un service hospitalo-universitaire de médecine interne de 24 lits d’hospitalisation conventionnelle et 2 lits d’hôpital de jour, comprenant 5 seniors hospitaliers et 1 hospitalo-universitaire, 21 internes ont été évalués. Une intervention pédagogique d’une heure, effectuée lors du premier mois de stage par un pharmacien clinicien, portait sur les immunosuppresseurs et les biothérapies en se focalisant sur le bon usage de ces médicaments (posologies, modes d’administrations, contre-indications, précautions d’emploi, interactions médicamenteuses…) et non sur les différentes indications. La mise en place d’un nouveau logiciel de prescription permettait des échanges écrits entre les internes et le pharmacien, qui par ailleurs – telle une équipe mobile – était disponible pour des avis téléphoniques. Le pharmacien n’était pas informé de l’existence d’une évaluation par questionnaire, ni de la teneur de ce dernier.
Résultats |
Parmi les 21 internes répartis sur 4 stages de 6 mois, 11 n’avaient pas bénéficié de la mise en place de la collaboration pédagogique (groupe 1), tandis que 10 en bénéficiaient (groupe 2). Les deux groupes étaient homogènes avec pour le groupe 1 : 4 internes de médecine générale, 7 internes de spécialité, dont 2 spécialités « immunologie » (médecine interne et rhumatologie), et un nombre médian de semestres effectués=3 [0–9], vs groupe 2 : 4 internes de médecine générale, 6 internes de spécialité, dont 2 spécialités « immunologie », et un nombre médian de semestres effectués=2,8 [0–4]. La moyenne obtenue au questionnaire de connaissance était de 9,2±1,5 pour le groupe 1 vs 11,4±2 pour le groupe 2 (p<0,01), témoignant d’une progression inter-groupes des connaissances, grâce à cette collaboration pédagogique.
Conclusion |
bien qu’il ne s’agisse que d’une comparaison inter-groupes et qu’aucune évaluation des connaissances sur d’autres classes médicamenteuses n’ait été comparativement réalisée, il semble qu’une collaboration pédagogique « interne en médecine interne–pharmacien clinicien », dédiée aux immunomodulateurs, permette aux internes de mieux appréhender cette thématique tout au long de leur stage et ainsi d’améliorer leurs connaissances en fin de stage.
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Vol 43 - N° S1
P. A71 - Giugno 2022 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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