Abbonarsi

Connaissances des résidents en médecine sur les biothérapies : état des lieux en Tunisie - 16/06/22

Doi : 10.1016/j.revmed.2022.03.183 
D. Syrine, N. Ben Chekaya, Y. Boussoukaya , I. Chaabane, S. Hammami, R. Klii, M. Kechida, I. Khochtali
 Medecine interne, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

L’utilisation des biothérapies a révolutionné la thérapeutique des maladies inflammatoires chroniques et auto-immunes. La prescription et la surveillance d’une biothérapie nécessitent de connaître les indications et les contre-indications, les éléments du bilan préalable, les éléments de surveillance et les effets indésirables. L’objectif de notre étude était d’évaluer les connaissances des résidents en médecine sur les biothérapies.

Patients et méthodes

Une étude transversale, descriptive et prospective menée dans le service de médecine interne de Monastir de septembre 2021 au novembre 2021. Un questionnaire était envoyé aux résidents via Google Forms comportant 23 questions visant à présenter les participants, évaluer leurs connaissances globales vis-à-vis les biothérapies, et chercher à savoir s’ils ont eu une formation préalable concernant ces traitements.

Résultats

Cinquante et un résidents ont répandu à notre questionnaire. 42 femmes (82,4 %) et 9 hommes (17,6 %). L’âge moyen était de 28,5 ans±2,3 (25–35 ans). Les spécialités étaient la rhumatologie (37,3 %) et la médecine interne (31,4 %). Suivis par la gastroentérologie et l’ophtalmologie (15,7 %) chacune. La durée moyenne de pratique était de 2,7 ans±1,3. La majorité (98 %) étaient confrontée à la prise en charge de patients sous biothérapie. Quarante deux participants (90,2 %) connaissaient les différents modes d’action par grande classe de biothérapies. Cinquante (98 %) ont donné le non de biothérapie la plus utilisée dans sa pratique courante. Deux résidents (3,9 %) ont donné des noms de traitements qui ne sont pas des biothérapies (méthotrexate, azathioprine). Dans le bilan pré-thérapeutique, le dépistage de néoplasie constituait la réponse la plus fréquente (80,4 %). La découverte de néoplasie solide et d’une infection active constituaient les principales causes d’arrêt de la biothérapie (90,2 % et 80,4 % respectivement). Un traitement antituberculeux est indiqué lors d’une découverte d’une tuberculose latente selon tous les participants (100 %) et seulement 2 % admettent que la biothérapie peut être initiée sans problème. Selon 92,2 % des participants, le statut vaccinal devrait être vérifié avant l’instauration d’une biothérapie et 94,1 % connaissent la contre-indication du vaccin vivant. Concernant la grossesse, 47,1 % des participants pensaient qu’une grossesse est possible sous agents biologiques tandis que 9,8 % disaient qu’il faut les arrêter. Quant à d’allaitement 43,1 % pensaient qu’il est possible tandis que 13,7 % disaient le contraire et le reste ne savaient pas la bonne conduite. Seulement 6 participants avaient bénéficié d’une formation médicale, soit 11,8 %. La plupart des résidents (66,7 %) pensent qu’ils n’étaient pas suffisamment informés pour un suivi de leurs patients. Dix-huit (35,3 %) se sentaient incapables d’assurer la fonction d’information aux patients traités par biothérapie.

Discussion

L’intérêt de notre travail reposait sur le fait qu’elle intégrait en quelque sorte une formation en amenant les participants à s’auto interroger et chercher les réponses à ces questions posées. (Il y’a même ceux qui nous ont contacté pour avoir une réponse). Il peut servir de base pour planifier les séminaires de formation continue sur les biothérapies permettant de mettre à jour les connaissances des jeunes résidents.

Conclusion

L’analyse des connaissances des résidents en médecine sur les biothérapies montre qu’il existe certaines insuffisances et des informations inadéquates. Cela suppose quelques actions à envisager. La formation médicale continue et la planification des recommandations nationales validées et accessibles parait la solution la plus urgente avec des fiches claires et fiables et surtout facilement accessibles dans notre pratique courante.

Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.

Mappa


© 2022  Pubblicato da Elsevier Masson SAS.
Aggiungere alla mia biblioteca Togliere dalla mia biblioteca Stampare
Esportazione

    Citazioni Export

  • File

  • Contenuto

Vol 43 - N° S1

P. A228-A229 - Giugno 2022 Ritorno al numero
Articolo precedente Articolo precedente
  • Prise en charge thérapeutique des péricardites récurrentes idiopathiques : étude rétrospective monocentrique
  • J. Lodovichetti, H. Gil, N. Méaux-Ruault, A. Godot, N. Magy-Bertrand
| Articolo seguente Articolo seguente
  • Chimioprophylaxie antituberculeuse et traitement par anti-TNF au cours de la tuberculose latente : entre concept et réalité
  • A. Chehaider, M. Ayari, H. Ben Ayed, W. Khemiri, R. Bourguiba, M. Boudokhane, I. Abdelaali, S. Bellakhal, T. Jomni

Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.

Già abbonato a @@106933@@ rivista ?

Il mio account


Dichiarazione CNIL

EM-CONSULTE.COM è registrato presso la CNIL, dichiarazione n. 1286925.

Ai sensi della legge n. 78-17 del 6 gennaio 1978 sull'informatica, sui file e sulle libertà, Lei puo' esercitare i diritti di opposizione (art.26 della legge), di accesso (art.34 a 38 Legge), e di rettifica (art.36 della legge) per i dati che La riguardano. Lei puo' cosi chiedere che siano rettificati, compeltati, chiariti, aggiornati o cancellati i suoi dati personali inesati, incompleti, equivoci, obsoleti o la cui raccolta o di uso o di conservazione sono vietati.
Le informazioni relative ai visitatori del nostro sito, compresa la loro identità, sono confidenziali.
Il responsabile del sito si impegna sull'onore a rispettare le condizioni legali di confidenzialità applicabili in Francia e a non divulgare tali informazioni a terzi.


Tutto il contenuto di questo sito: Copyright © 2024 Elsevier, i suoi licenziatari e contributori. Tutti i diritti sono riservati. Inclusi diritti per estrazione di testo e di dati, addestramento dell’intelligenza artificiale, e tecnologie simili. Per tutto il contenuto ‘open access’ sono applicati i termini della licenza Creative Commons.