Évolution de l’activité d’un service de médecine interne lyonnais entre 2010 et 2019 - 16/06/22
Riassunto |
Introduction |
L’évolution du diagnostic et des traitements des pathologies immunologiques ou inflammatoires de médecine interne, a permis d’évoluer vers une prise en charge des malades majoritairement ambulatoire. Les unités d’hospitalisation complète de médecine interne des centres hospitaliers généraux et universitaires accueillent des patients principalement dans un cadre non programmé en provenance des services d’urgence ou de la médecine de ville. La variété de diagnostics est très importante. Ce travail analyse l’évolution des caractéristiques démographiques et cliniques des patients en hospitalisation complète des unités de médecine interne et pathologies vasculaires du Groupement Hospitalier Sud (Hospices Civils de Lyon) entre 2010 et 2019, période stable sur le plan de la configuration hospitalière et précédent la pandémie COVID.
Matériels et méthodes |
Analyse des Résumés d’unité médicale (RUM) d’hospitalisation conventionnelle de 44 lits du centre de responsabilité (CR) de médecine interne et pathologies vasculaires en 2010 et 2019 au Groupement Hospitalier Sud, Hospices Civils de Lyon. La cohorte est décrite en stratifiant l’analyse sur le niveau de sévérité (score « Charlson+âge ») et un score de polypathologie. Une exploration de l’évolution de la durée moyenne de séjour (DMS) ainsi qu’une visualisation de la distribution d’âge par année ont été effectuées, stratifiées par niveau de sévérité.
Résultats |
1626 RUM ont été analysé en 2010 et 1788 en 2019. L’âge médian des patients est de 66 ans en 2010 et 69 en 2019. La DMS est passé de 9 à 8,2jours. Pour autant la proportion de patients avec un score de poly-pathologie supérieur à 3 est passée de 55 % à 63 % ; la proportion de patients avec un score de « Charlson+âge » supérieur à 10 est passée de 2,9 % à 6,2 %. Le nombre de transfert en réanimation et le taux de décès restent faibles et stables au cours du temps, tous deux d’environ 1,5 %. Les dix familles de diagnostic principal les plus fréquents en 2010 et 2019 ne représentent que 21 et 27 % des séjours, témoignant de la grande diversité des diagnostics. Les quatre familles de diagnostic principal les plus fréquentes en 2010 et 2019 sont : pneumopathie bactérienne, insuffisance cardiaque, maladie vieneuse thromboembolique et anémie par carence en fer.
Conclusion |
Notre analyse d’activité confirme le recrutement très polyvalent de la médecine interne y compris en CHU, les dix principales familles de diagnostic représentant seulement un quart de l’ensemble. Sous réserve d’une analyse réalisée uniquement à partir des codages PMSI, la proportion de patients avec un score élevé de « polypathologie » ou avec un haut score de « Charlson+âge » augmente au cours du temps, sans augmentation de la DMS. Cette évolution d’activité observée confirme la place essentielle de la médecine interne dans le système hospitalier, et son adaptabilité à l’évolution polypathologique et aux comorbidités chroniques observées dans la population. Il montre aussi l’importance d’en renforcer les ressources.
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Vol 43 - N° S1
P. A115-A116 - Giugno 2022 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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