Les effets du vieillissement sur l'aspect macroscopique du poumon furent reconnus dès Laënnec, Andral suggérant que la dyspnée peut en être le témoin clinique. Parallèlement les physiologistes confirmèrent les effets négatifs de l'âge sur la capacité vitale, tandis que les anatomistes en précisèrent le retentissement sur la structure du poumon et de la cage thoracique.

La prévalence de la dyspnée augmente avec le vieillissement, une affection morbide concomitante devant toujours être recherchée. La prévalence de la toux est étroitement associée au tabagisme actif ou passif.

Parmi les signes physiques sont à retenir la déformation du thorax en tonneau et la présence de râles crépitants au niveau des zones pulmonaires déclives, qui n'ont pas nécessairement de signification pathologique. L'utilité de la mesure du temps d'expiration forcée reste à démontrer chez le vieillard.

A la radiographie thoracique il n'y a pas d'aspect caractéristique de poumon sénile. Les anomalies mises en évidence lors d'examens systématiques sont pathologiques, mais leur détection n'influence pas la prise en charge thérapeutique du patient âgé.

The effects of ageing on the macroscopic appearance of the lung were recognized by Laennec, Andral suggesting that dyspnoea might be its clinical manifestation. At about the same time physiologists demonstrated the negative effects of ageing on the vital capacity, whereas anatomists defined its impact on the lung and thoracic cage structure.

The prevalence of dyspnoea increases with ageing but co-morbid disease should always be sought. The prevalence of cough is strongly associated with active and passive smoking.

With regard to physical signs, barrel chest and crepitations heard over the dependent lung zones do not necessarily have pathological significance. The usefulness of measuring the forced expiratory time remains to be established in the elderly.

There is no characteristic radiological feature of a senile lung. If an X-ray abnormality is discovered during a routine examination, it should be regarded as pathological, but in most cases its detection will not alter management of the patient.