L’altération du goût : un nouveau signe associé au trouble comportemental en sommeil paradoxal isolé et à la maladie de Parkinson - 24/02/22
Riassunto |
Objectif |
La baisse de l’odorat et le trouble comportemental en sommeil paradoxal isolé (TCSPi) peuvent précéder la maladie de Parkinson. Nous avons évalué si la diminution du goût (rapportée dans la maladie de Parkinson et suggérant une implication du tronc cérébral) est déjà présente au stade du TCSPi.
Méthodes |
Nous avons mesuré les performances gustatives à l’aide de bandelettes papier imprégnées à sucer (Taste Strip Test : salé, sucré, acide et amer, chacun à 4 concentrations différentes, score maximum 16, anormal<9) chez des sujets contrôles (n=29), avec maladie de Parkinson (n=19) et avec TCSPi (n=44). Tous les participants ont bénéficié en outre d’une vidéo-polysomnographie, d’un test de l’odorat et d’une évaluation motrice, cognitive et autonomique.
Résultats |
Les participants avec TCSPi et maladie de Parkinson avaient des scores de discrimination gustative inférieurs à ceux des témoins (12.4±3.1), quel que soit le type de goût. Il n’y avait aucune différence entre les patients avec TCSPi (8.4±3.1, 44 % anormaux) et avec maladie de Parkinson (8.3±3.2), ni de corrélation entre les performances gustatives et les performances olfactives, l’âge, la durée de la maladie, la somnolence, la motricité, la cognition et la dysautonomie.
Conclusion |
Nous montrons pour la première fois une altération du goût dans le TCSPi, qui est indépendante de l’hyposmie et aussi marquée que dans la maladie de Parkinson : ceci suggère une atteinte précoce du noyau du tractus solitaire dans le tronc cérébral.
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Vol 19 - N° 1
P. 57 - Marzo 2022 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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