Apport de la vidéosomnographie pour le diagnostic et l’évaluation de la réponse thérapeutique dans les parasomnies du sommeil lent - 24/02/22
Riassunto |
Objectif |
Évaluer la contribution de la vidéosomnographie (VSG) à domicile pour le diagnostic et la réponse thérapeutique des parasomnies du sommeil lent profond (SLP).
Méthodes |
Au total, 20 adultes consécutifs (10 H, médiane 27.5 ans) avec un diagnostic de parasomnies du SLP ont été recrutés. Tous complétaient l’échelle de sévérité des parasomnies (PADSS), avaient une évaluation clinique standardisée et une vidéo-polysomnographie (VPSG) en laboratoire, suivie d’au moins 5 nuits consécutives de VSG à domicile (enregistrement par caméra infra-rouge à déclenchement automatique par détection de mouvements).8 patients ont répété la VSG sous clonazépam (0,01mg/kg). L’acceptabilité était évaluée via un questionnaire dédié.
Résultats |
Au cours de la VSG, tous les patients ont eu au moins un épisode parasomniaque (moyenne 2,4 par nuit) contre 75 % durant la VPSG. Les 414 épisodes en VSG (somnambulisme n=31, terreurs nocturnes n=30, éveils confusionnels n=353) étaient plus élaborés sur le plan moteur et vocal que les 60 épisodes en VPSG. La fréquence des épisodes en VSG était fortement corrélée au score PADSS (ainsi qu’à l’index de fragmentation du SLP durant la PSG. Après traitement, la fréquence des épisodes en VSG était réduite (18,5 SD 10,5 vs 4,9 SD 3,4, p=0,002) chez 7/8 patients. L’acceptabilité était très bonne.
Conclusion |
La VSG est une technique facile à mettre en oeuvre et bien acceptée, améliorant à la fois la procédure diagnostique, l’évaluation de la sévérité et la réponse au traitement dans les parasomnies du SLP.
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Vol 19 - N° 1
P. 55 - Marzo 2022 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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