Fractures de l'extrémité inférieure de l'humérus chez l'enfant - 21/01/22
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Résumé |
Les fractures de l'extrémité inférieure de l'humérus chez l'enfant sont fréquentes et pourvoyeuses de séquelles en cas de prise en charge inadaptée. Elles représentent 20 % des fractures des membres observées en traumatologie infantile. L'ossification progressive de la palette humérale de la naissance à 12 ans modifie à chaque âge l'aspect radiographique de la palette humérale et rend parfois difficile l'interprétation des clichés. Une restitution des rapports anatomiques doit être recherchée contrairement à d'autres fractures pédiatriques où des défauts de réduction sont tolérés. Les fractures supracondyliennes, extra-articulaires, peuvent entraîner des complications immédiates graves notamment vasculaires et sont des urgences thérapeutiques afin d'éviter la constitution d'un œdème important qui rend plus difficile la prise en charge. Les fractures articulaires, condyle externe ou plus rarement interne, sont chirurgicales afin de restaurer l'interligne articulaire sauf si une imagerie prouve l'absence totale de déplacement. Les fractures sus- et intercondyliennes sont rares et témoignent de traumatismes à haute énergie. Elles sont le plus souvent chirurgicales et leur prise en charge varie en fonction de la maturation squelettique. Les fractures apophysaires, épicondyle interne ou externe, sont des équivalents d'arrachements ligamentaires et accompagnent souvent une luxation du coude. L'incarcération de ces apophyses dans l'articulation après réduction d'une luxation du coude est une complication possible et grave en l'absence de traitement. Nous détaillons la prise en charge thérapeutique de chacune de ces fractures chez l'enfant après un rappel de radioanatomie du coude.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Coude, Fractures supracondyliennes, Condyle externe, Condyle interne, Épitrochlée, Épicondyle
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