L’impact du rhumatisme psoriasique est plus important et la durée de maintien du traitement plus courte chez les femmes que chez les hommes traités par ustékinumab et par anti-TNF : données à un an de l’étude PsABio - 27/11/21
Riassunto |
Introduction |
L’effet du sexe sur les traitements par biothérapies du rhumatisme psoriasique (RPso) ont été peu étudiées en vraie vie. Nous avons évalué l’impact du sexe sur le RPso, l’efficacité et le maintien des traitements après un an de traitement par biothérapies.
Patients et méthodes |
PsABio (NCT02627768) est une étude observationnelle prospective, internationale, menée chez des patients atteints de RPso traités par ustékinumab (UST) ou un anti-TNF en 1re, 2e ou 3e ligne de biothérapies. Les scores mesurant l’activité de la maladie (clinical Disease Activity in Psoriatic Arthritis [cDAPSA] ; low disease activity [LDA] ; minimal disease activity [MDA] ; very low disease activity [VLDA]) et les critères évaluant les symptômes et le handicap fonctionnel (Health Assessment Questionnaire – Disability Index [HAQ-DI] ; Psoriatic Arthritis Impact of Disease 12-item questionnaire [PsAID-12] ; Visual Analogue Scale [VAS]) ont été comparés entre les hommes et les femmes. Les comparaisons intra-sexe entre les traitements ont été effectuées par régression logistique.
Résultats |
Chez 494 femmes et 399 hommes, les caractéristiques démographiques et cliniques étaient similaires, mais les scores (cDAPSA, HAQ-DI, EQ5D VAS, PsAID-12) mesurés chez les femmes étaient inférieurs comparés aux scores obtenus chez les hommes. Dans l’ensemble, 38,6 % et 61,5 % ont atteint une MDA (y compris VLDA) et un niveau de cDAPSA LDA/rémission, mais les hommes étaient respectivement 2 fois plus nombreux et 3 fois plus nombreux que les femmes à atteindre ces résultats. Concernant l’efficacité à un an de l’UST et des anti-TNF, aucune différence significative n’a été retrouvée entre les sexes (Fig. 1). Le maintien du traitement estimée par la méthode de Kaplan–Meier était significativement plus élevée chez les hommes que chez les femmes (log-rank p=0,0007). Il n’y avait aucune différence intra-sexe entre l’UST ou les anti-TNF concernant le risque d’arrêt ou de changement de traitement.
Conclusion |
Les données en vraie vie de PsABio suggèrent que les femmes débutent généralement les biothérapies à un stade de RPso plus sévère que les hommes. Bien que les améliorations obtenues aient été similaires pour les deux sexes, les femmes restaient en moins bonne santé à un an, et ont arrêté ou changé de traitement par biothérapies plus tôt.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Vol 88 - N° S1
P. A50-A51 - Dicembre 2021 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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