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Incidence fracturaire plus basse dans une population de femmes ostéoporotiques traitées par risédronate gastro-résistant comparées à celles traitées par d’autres bisphosphonates oraux (BPO) - 27/11/21

Doi : 10.1016/j.rhum.2021.10.498 
H. Che 1, , K. Briot 2, E. Lespessailles 3, B. Cortet 4, G. Gauthier 5, F. Vekeman 5
1 Service de rhumatologie, clinique Beau Soleil, Montpellier 
2 Rhumatologie, hôpital Cochin, Paris 
3 Service de rhumatologie, C.H. la Source, Orléans 
4 Rhumatologie, CHU Lille, Lille 
5 Recherche clinique & economie de la santé, Statlog, Montréal, Canada 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

L’objectif de cette étude était de comparer l’incidence de nouvelles fractures dans 2 cohortes de femmes ostéoporotiques traitées soit par risédronate gastro-résistant, soit par tout autre BPO

Patients et méthodes

. Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective conduite dans une population de femmes des États-Unis issue d’une base de données d’assurance de santé (2009–2019). Pour être sélectionnées dans l’étude, les patientes devaient avoir un diagnostic d’ostéoporose et une délivrance de BPO, soit de risédronate gastro-résistant, soit de tout autre BPO (alendronate, ibandronate, risédronate). Les patientes ont été réparties soit dans la cohorte risedronate gastro-résistant, soit dans la cohorte autres BPO selon la délivrance initiale et pairées sur la base de leurs caractéristiques. Seules les patientes observées pour un minimum de 2 ans sans changement de traitement ont été sélectionnées. Les taux d’incidence de nouvelles fractures pour 1000 femme-années ont été comparées entre les 2 cohortes en utilisant le ratio du taux d’incidence (Incidence rate ratio–IRR).

Résultats 2726 patientes ont été incluses dans chaque cohorte. Les 2 cohortes étaient comparables en termes d’âge (médiane 60 ans), de comorbidités et de prévalence fracturaire (1,7 % dans chaque groupe). La durée moyenne d’observation était de 4,51 ans. L’incidence des fractures observée était significativement inférieure dans le groupe risédronate gastro-résistant comparé au groupe des autres BPO, de 17 % pour l’ensemble des fractures [IRR=0,83 (0,70–0,97)] et de 29 % pour les fractures vertébrales cliniques [IRR=0,71 (0,54–0,95)] (p<0,05 pour les deux). Le délai d’apparition du premier événement fracturaire était plus long dans le groupe risédronate gastro-résistant, devenant statistiquement significatif à partir de 36 mois, la différence s’accentuant avec le temps avec un taux de fractures respectivement de 11,85 % et de 14,44 % à 60 mois (p=0,015). La comparaison entre le groupe risédronate gastro-résistant et le sous-groupe traité par alendronate (qui représentait 2/3 des délivrances dans la cohorte autres BPO) a porté sur 1807 patientes dans chaque groupe. Elle a également mis en évidence une incidence fracturaire pour le groupe risédronate gastro-résistant plus basse que pour le groupe alendronate de 19 % pour l’ensemble des fractures [IRR=0,81 (0,66–0,98)] et de 31 % pour les fractures vertébrales cliniques [IRR=0,69 (0,49–0,97)] (p<0,05 pour les deux). La persistance des traitements était faible avec respectivement 63 et 69 % de femmes ayant interrompu leur traitement à 1 an dans le groupe des autres BPO et dans le groupe risédronate gastro-résistant.

Conclusion

Dans cette étude et avec les limites d’interprétation inhérentes à sa méthodologie, l’incidence fracturaire était significativement plus basse chez les femmes ostéoporotiques traitées par risédronate gastro-résistant comparée à celles traitées par l’alendronate et plus généralement par l’ensemble des autres BPO. La persistance sous traitement n’explique pas ces résultats, ce qui suggère l’existence d’autres mécanismes pour expliquer cette différence.

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