L’atteinte vertébrale au cours de la maladie osseuse de Paget - 27/11/21
Riassunto |
Introduction |
La maladie osseuse de Paget (MOP) est le deuxième trouble de remodelage osseux le plus fréquent après l’ostéoporose. Sa découverte peut être fortuite à l’occasion d’un bilan biologique ou radiographique. Elle peut être mono- ou poly-stotique mais jamais diffuse. Le but de ce travail est d’étudier l’atteinte vertébrale de la MOP.
Patients et méthodes |
. Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant 61 cas de MOP sur une période de 21 ans (2000–2020).
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 68,6 ans. Une prédominance masculine est notée avec une sex-ratio (H/F) de 1,3. Les douleurs osseuses de type mécanique ont dominé le tableau clinique (71 %). Ces douleurs ont intéressé le rachis lombaire dans 20 cas (38,5 %) et le rachis dorsal dans 5 cas (8,6 %). L’atteinte pagétique vertébrale était évoquée par les explorations radiologiques standards chez 35 patients. Ainsi aux radiographies du rachis, la condensation vertébrale était l’aspect radiologique le plus retrouvé chez 13 patients (37,1 %), suivie par l’hypertrophie vertébrale chez 10 patients (28,5 %). Une vertèbre ivoire était retrouvée chez 3 patients (11,4 %) et une vertèbre en cadre chez 2 autres (4,7 %). La structure fibrillaire des vertèbres a été constatée chez un seul patient (2,8 %) et la déminéralisation diffuse du rachis dorsal chez une patiente (2,8 %) âgée de 65 ans. Une fracture vertébrale a été observée chez 4 patients (11,4 %). Un bloc vertébral a été objectivé chez 1 patient. D’autres lésions non spécifiques de la MOP, tel que l’aspect arthrosique, ont été retrouvées chez 16 patients (45,7 %). Un complément scanographique du rachis a été effectué chez 11 patients appuyé le diagnostic de la MOP déjà posé. La scintigraphie osseuse a été indiquée pour tous les patients mais réalisée chez 57, soit 93,4 %, patients et non faite chez 3 autres. Elle s’est révélée pathologiques dans les 57 cas montrant différents foyers d’hyperfixation. Le sacrum a été atteint dans 24 cas (39,3 %), le rachis lombaire dans 23 cas (37,7 %), et le rachis dorsal dans 17 cas (27,8 %). Une IRM rachidienne s’est avérée nécessaire chez 11 patients (18 %). Dans 6 cas, elle a été demandée devant des troubles neurologiques et dans les 5 autres cas devant des images suspectes parmi lesquelles une seule a été en rapport avec une dégénérescence sarcomateuse de la MOP confirmée par biopsie osseuse scano-guidée. Une complication à type de compression médullaire a été retrouvée chez 6 de nos patients (9,8 %) parmi lesquels nous avons repéré un cas de syndrome de Brown-Séquard.
Conclusion |
La localisation vertébrale est fréquente au cours de la MOP. Sa symptomatologie et ses aspects radiographiques varient selon le stade de la maladie, l’étage touché et l’atteinte ou pas des éléments de l’arc postérieur. Une dégénérescence sarcomateuse doit toujours être évoquée en cas de rachialgie inflammatoire ou un aspect radiologique suspect. Une confirmation histologique est nécessaire dans ce cas pour porter le diagnostic.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mappa
Vol 88 - N° S1
P. A291-A292 - Dicembre 2021 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a @@106933@@ rivista ?