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Impact d’une mesure de la densité minérale osseuse par ostéodensitométrie sur la décision thérapeutique en médecine générale concernant le traitement par bisphosphonate oral de femmes atteintes d’ostéoporose post-ménopausique : étude IMOGENE - 27/11/21

Doi : 10.1016/j.rhum.2021.10.494 
B. Cortet 1, E. Lespessailles 2, P. Samama 3, , M. Wachtel 4, T. Garot 5
1 Rhumatologie, CHU Lille, Lille 
2 Rhumatologie, CHR d’Orléans, Orléans 
3 Médical, Amgen SAS, Boulogne-Billancourt 
4 Médical, ICTA PM, Fontaine-lès-Dijon 
5 Biométrie, ICTA PM, Fontaine-lès-Dijon 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

Les recommandations des sociétés savantes nationales (GRIO-SFR) [1] préconisent la mesure de la densité minérale osseuse (DMO) par ostéodensitométrie (DXA) pour guider les décisions thérapeutiques chez les femmes souffrant d’ostéoporose post ménopausique (OPM). Peu de données sont disponibles sur l’application de ces recommandations par les médecins généralistes (MG). Nous avons évalué l’impact des résultats de la DXA sur les décisions prises par des MG concernant la poursuite d’un traitement de 1ère ligne par bisphosphonate oral (BPo).

Patients et méthodes

. Cette étude de cohorte multicentrique interventionnelle a inclus des femmes souffrant d’OPM traitées par BPo depuis 2 à 5 ans sans interruption, et chez qui une DXA de référence avait été réalisée dans les 2 ans précédant l’initiation du BPo. Les MG participants devaient prescrire une DXA de suivi afin de décider de la suite du traitement.

Résultat

s Cent dix sept patientes ont été incluses par 23 MG entre janvier 2018 et novembre 2019. Quatre vingt dix neuf dont les résultats des DXA initiale et de suivi étaient disponibles ont été incluses dans l’analyse. À l’entrée dans l’étude, l’âge moyen des patientes était de 71,8 (8,6) ans, la durée moyenne (DS) du traitement par BPo de 2,9 (0,8) ans. 9,2 % (9/99) avaient un antécédent de fracture ostéoporotique avant traitement. La décision des MG concernant la suite à donner au traitement d’après les données densitométriques a été en accord avec celle des experts pour 60 % des patientes. Cependant, et bien que cette information ne soit pas requise par le protocole, les experts ont estimé que ce traitement n’aurait dû être initié que pour 39,4 % des patientes. Dans ce sous-groupe, la décision concernant la suite du traitement était en accord avec les recommandations pour 72 % des patientes. Dans 91 % des cas, les 2 DXA ont été prises en compte par les MG. Les paramètres considérés ont été les T-scores dans 77 % des cas (78/99), plus rarement les valeurs brutes de DMO (35,4 % des cas [35/99], versus 81 % [80/99] pour les experts). Le site le plus souvent considéré a été le col fémoral (76 % des cas [75/99] pour les MG, 90 % [89/99] pour les experts). D’après les DXA seules, les experts auraient poursuivi le traitement chez moins de patientes que les MG (58 % [56/99] versus 77 % [78/99]). De ce fait, un changement de traitement a été décidé plus rarement par les MG (11 % [11/99]) que par les experts (20 % [19/99]). Le taux de décisions d’arrêt était comparable entre MG et experts (12,1 % [12/99], et 13 % [13/99]). La prise en compte de paramètres autres que la DXA (Contre-indications aux BPo ou effets secondaires, observance, fracture sous traitement, demande de la patiente, âge de la patiente, condition pouvant aggraver l’OPM) n’a pas modifié les décisions des MG ni des experts.

Conclusion

Cette étude suggère une connaissance ou une application insuffisantes des recommandations par les MG pour l’initiation et le suivi du traitement de l’OPM. Il est urgent de renforcer la formation des MG à ces recommandations. Cependant, ces données doivent être interprétées avec prudence compte tenu du faible nombre de médecins ayant participé à l’étude.

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Vol 88 - N° S1

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