Profil de tolérance intégré d’upadacitinib chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde après une durée d’exposition pouvant aller jusqu’à 4,5 ans - 27/11/21
Riassunto |
Introduction |
La tolérance et l’efficacité d’upadacitinib (UPA), ont été évaluées chez un large panel de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) dans le cadre du programme clinique de phase III SELECT. Nous proposons de décrire le profil de tolérance intégré à long terme d’UPA par rapport à des comparateurs actifs chez des patients traités pour une PR.
Patients et méthodes |
Cette analyse a porté sur des données récentes issues de 6 études contrôlées randomisées sur UPA dans l’indication de PR. Les événements indésirables (EI) apparus sous traitement (EIAT), y compris les EI d’intérêt, ont été synthétisés comme suit : données regroupées pour UPA 15 mg une fois par jour (1×/j ; UPA15 ; 6 études), données regroupées pour UPA 30 mg 1×/j (UPA30, 4 études), méthotrexate (MTX, 1 étude) et ADA (1 étude). Les EIAT ont été rapportés sous forme de taux d’événements indésirables ajustés sur l’exposition (TEAE), et incluaient aussi bien les événements uniques que les événements récurrents.
Résultats |
4413 patients (n=3 209 pour UPA15 ; n=1 204 pour UPA30) ont reçu ≥1 dose d’UPA, ce qui équivaut à 10 115,4 PA d’exposition. Les TEAE des EI, EI graves [EIG] et EI ayant entraîné l’arrêt du traitement étaient comparables pour UPA15, MTX et ADA. Les taux obtenus avec UPA30 étaient numériquement supérieurs à ceux obtenus avec UPA15 (Tableau). Les EI les plus fréquents étaient les suivants : infection des voies aériennes supérieures, rhinopharyngite et infection urinaire pour les deux doses d’UPA. L’EIG le plus fréquemment observé tant avec UPA15 qu’avec UPA30 était la pneumonie. Les taux d’infections graves étaient comparables pour UPA15, MTX et ADA, mais supérieurs pour UPA30 (figure). Les taux de zona étaient supérieurs dans les deux groupes UPA (et dépendants de la dose) par rapport aux groupes MTX et ADA. La majorité des cas de zona observés avec UPA étaient non graves (94 %) et n’impliquaient qu’un seul dermatome (74 %). Les cas d’élévation de la CKP, asymptomatiques le plus souvent, ont été plus fréquents dans les deux groupes UPA (et dépendants de la dose) par rapport aux groupes MTX et ADA. Les TEAE des perforations gastro-intestinales confirmées étaient <0,1 et 0,2 E/100 PA pour UPA15 et UPA30 respectivement. Dans le groupe UPA30, des taux supérieurs de cancers cutanés non mélanomes, d’anémie et de neutropénie ont été observés par rapport aux autres groupes de traitement. Les événements de type anémie et neutropénie étaient généralement légers ou modérés, et ont rarement nécessité l’arrêt du traitement (<0,4 %). Les autres EI d’intérêt, notamment les événements indésirables cardiovasculaires majeurs et les événements thromboemboliques veineux, étaient globalement comparables dans tous les groupes de traitement. Chez les patients traités par UPA, le taux de décès n’a pas dépassé le taux attendu dans la population générale.
Conclusion |
Le profil de tolérance actualisé d’UPA chez des patients atteints de PR après une durée d’exposition pouvant aller jusqu’à 4,5 ans était comparable aux précédentes analyses et aucun nouveau signal de sécurité n’a été décrit. À l’exception des événements de type zona et élévation de la CPK, le profil de tolérance d’UPA15 était comparable à celui de ADA.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mappa
Vol 88 - N° S1
P. A121-A122 - Dicembre 2021 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a @@106933@@ rivista ?