Exclusion du syndrome orellanien dans un cas d’intoxication aux champignons associé à une insuffisance rénale : à propos d’un cas - 18/11/21
Riassunto |
Objectif |
Présenter la mise en œuvre d’une méthode de recherche/dosage de l’orellanine dans les fluides biologiques par UHPCL-HRMS/MS dans le cadre d’une intoxication aux champignons dont le principal symptôme était une insuffisance rénale.
Cas clinique |
Un homme de 63 ans (diabète, hypertension, antécédent d’infarctus du myocarde) se présente au service des urgences avec des symptômes gastro-intestinaux environ 20heures après avoir consommé des champignons cuisinés. Le patient se plaint de diarrhée, nausées et vomissements depuis environ 10heures (soit environ 10heures après l’ingestion des champignons). L’examen clinique à son arrivée aux urgences est normal mais certains paramètres biochimiques sont élevés (créatinine : 22mg/L, urémie : 466mg/L, bilirubine : 160mg/L, ALAT : 150U/L, ASAT : 173U/L). Le tableau clinique va évoluer vers une insuffisance rénale aiguë accompagnée d’une acidose métabolique et d’une hyperkaliémie. Le syndrome orellanien est évoqué suite à l’insuffisance rénale [1 ].
Méthode |
Dans le contexte de ce diagnostic d’intoxication par des champignons, des échantillons de sang total et/ou d’urine du patient ont été analysés à l’aide : (i) d’une Méthode d’identification et de quantification de l’orellanine par UHPLC/HRMS-MS développée et validée ans les fluides biologiques ; (ii) et d’une Méthode immunochimique de recherche des amatoxines.
Résultats |
Les résultats (i) de la recherche d’orellanine étaient négatifs et (ii) la recherche urinaire d’amatoxines s’est avérée positive.
Discussion–conclusion |
Ces résultats étaient en accord avec la symptomatologie du patient car ce dernier présentait une atteinte hépatique avec des ALAT et des ASAT élevés, au-delà de son insuffisance rénale. La Méthode d’analyse pour l’identification et la quantification de l’orellanine dans les fluides biologiques que nous avons développée trouve sa place dans une telle démarche diagnostique différentielle chez un patient victime d’une intoxication après ingestion de champignons. Ici, elle a contribué à la confirmation, par exclusion du syndrome orellanien, du syndrome phalloïdien par consommation probable d’Amanita phalloides (confusion avec des Boletus edulis).
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mappa
Vol 33 - N° 4
P. 251 - Dicembre 2021 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a @@106933@@ rivista ?