Lésions thyroïdiennes et acromégalie - 25/09/21

Riassunto |
Introduction |
L’acromégalie est une pathologie rare, due dans plus de 95 % à un adénome hypophysaire sécrétant de l’hormone de croissance (GH),qui stimule la synthèse du facteur de croissance 1 analogue à l’insuline (IGF1), L’exposition à long terme à la GH et de l’IGF-1 a des effets prolifératifs, angiogéniques et anti-apoptotiques, ce qui pourrait expliquer le changement structurel et fonctionnel de la glande thyroïde dans ce groupe de patients.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective concernant 17 patients atteints d’acromégalie suivis au service d’endocrinologie–diabétologie du CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc, entre janvier 2014 et mai 2021.
Résultats |
L’âge moyen au moment du diagnostic était de 52,7±17 ans avec un sex-ratio H/F=0,88. Le délai moyen de diagnostic était de 8±4 ans. Le syndrome dysmorphique acrofacial représente le mode de révélation le plus fréquent. Le taux moyen d’IGF1 était 767,6ng/mL. Le diagnostic étiologique était un adénome hypophysaire chez tous nos patients, fait d’un macroadénome chez 94,1% des cas. La totalité de nos patients avaient une lésion thyroïdienne à l’échographie cervicale, 53,3% des malades parmi eux avaient présenté un goitre multi-hétéro-nodulaire, 13,3% des malades avaient présenté un nodule toxique dont un seul patient avait bénéficié d’une thyroïdectomie totale avec un examen anatomopathologique objectivant un microcarcinome papillaire. Un goitre simple a été diagnostiqué chez 20% des patients.
Conclusion |
La prévalence des nodules thyroïdiens est jusqu’à deux fois plus élevée chez les patients atteints d’acromégalie, ces nodules sont généralement bénins et le goitre est rarement hyperfonctionnel.
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Vol 82 - N° 5
P. 370-371 - Ottobre 2021 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.