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Smartphone chez les jeunes médecins - 11/06/21

Doi : 10.1016/j.revmed.2021.03.103 
R. Abiadh , J. Anoun, N. Ben Ali, I. Ben Hassine, F. Ben Fredj, M. Karmani, A. Rezgui, A. Mzabi, C. Kechrid Laouani
 Médecine interne, hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

Le Smartphone est devenu outil de travail dans de nombreuses professions dont les professions médicales. L’utilisation des applications médicales est une pratique de plus en plus adoptée par les médecins pour faciliter la communication et l’échange de l’information et pour l’accès à l’information scientifique. Notre travail avait pour objectif d’évaluer l’utilisation des Smartphones par les jeunes médecins dans la pratique médicale.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude transversale menée au cours du mois de février 2020 dans un centre hospitalo-universitaire(CHU). Pour cela, un questionnaire anonyme a été adressé aux internes et résidents en médecine exerçant dans ce CHU ayant accepté de participer à l’enquête. Les internes sont les étudiants en deuxième cycle médical 4e année (DCEM4). Les résidents sont des étudiants en troisième cycle des études médicales ayant passé l’épreuve classante nationale (ECN).

Résultats

Il s’agissait de 62 médecins dont 43(69,4 %) femmes et 19 (30,6 %) hommes. L’âge moyen était de 26 ans avec des extrêmes allant de 23 à 34 ans. Les médecins qui ont répondu au questionnaire travaillaient dans des services de spécialité médicale dans 69,4 % des cas et chirurgicale dans 30,6 % des cas. Les résidents représentaient 51,6 % des cas et les internes 48,4 % des cas. La majorité des participants (75,8 %) avaient des téléphones ‘Android’ et 10 médecins (16,1 %) avaient des ‘IOS’. L’application la plus utilisée pour communiquer entre eux était ‘Messenger’ (n=41), suivie de ‘whatsApp’ (n=14). Pour acquérir les informations médicales, tous les médecins utilisaient un moteur de recherche. Plus que la moitié (67,7 %) ont déclaré être satisfaits de la qualité des informations trouvées sur internet par ce biais. La fréquence de l’utilisation du moteur de recherche était de plusieurs fois par jour dans 46 cas et une fois par jour dans huit cas. Par ailleurs, 56,5 % utilisaient aussi une application médicale. Les applications les plus fréquemment utilisées étaient Medicalcul* (n=20), Vidal* (n=9) et Medica Tn* (n=4). Deux tiers des médecins (69,4 %) avaient des références scientifiques ou des recommandations médicales enregistrées sur leurs Smartphones. La fréquence de l’utilisation des applications médicales était de plusieurs fois par jour dans 14 cas et une fois par semaine dans neuf cas. Le motif le plus fréquent de l’utilisation des applications médicales sur Smartphones était par ordre décroissant : le calcul des scores médicaux (n=45), la recherche des indications thérapeutiques, les posologies et les effets indésirables des médicaments (n=42) et l’aide à l’orientation diagnostic (n=23). En réponse à la question sur la dépendance de leurs Smartphones dans l’exercice médical, 46(74,2 %) médecins ont déclaré qu’ils étaient dépendants. Trente huit(61,3 %) médecins ont déclaré que le choix du téléphone a été influencé par son apport dans l’activité professionnelle (qualité de la caméra, capacité de stockage…).

Conclusion

Notre étude souligne l’importance de l’intégration des nouvelles technologies et plus particulièrement des Smartphones dans la pratique médicale courante. L’utilisation des moteurs de recherche et des applications médicales devient une pratique de plus en plus adoptée en médecine. En dépit de leur intérêt, l’utilisation des Smartphones excessive et la dépendance chez les jeunes médecins pourrait entraver le raisonnement clinique et la prise individuelle de décisions face aux situations cliniques urgentes.

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