Complications neurologiques de l’infection par le virus JC : revue générale - 26/02/21
Neurological complications of JC virus infection: A review
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Résumé |
Si la séroprévalence du polyomavirus humain JC (JCV) est élevée en population générale, ses complications neurologiques sont rares et la plus connue est la leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), affection démyélinisante du système nerveux central (SNC). Après une primo-infection asymptomatique, le JCV induit une infection chronique dans des sites de latence comme le rein ou les lymphocytes. Le réarrangement de sa forme latente ou archétypale en une forme prototypique ou neurotropique lui permet d’acquérir la capacité d’infecter les cellules gliales. Après cette ré-activation virale et pénétration dans le SNC, l’infection productive des oligodendrocytes à l’occasion d’un défaut des défenses immunitaires (infection par le VIH ou traitements immunosuppresseurs), conduit à la LEMP. L’utilisation croissante des anticorps monoclonaux a été accompagnée d’une augmentation parallèle des cas d’infection au JCV dans des pathologies jusqu’alors préservées (sclérose en plaques et maladies systémiques). Plus rarement le JCV est responsable de la neuronopathie des cellules granulaires du cervelet, de méningite ou d’encéphalite. La présentation clinique varie selon le siège des lésions. Le diagnostic repose sur l’imagerie par résonance magnétique, la présence du génome viral dans le liquide cérébrospinal et quand elle est nécessaire sur l’analyse anatomopathologique du tissu cérébral. L’évolution naturelle de la LEMP est le plus souvent mortelle et aucun traitement spécifique n’est validé par la médecine fondée sur les preuves. La restauration du système immunitaire peut enrayer la progression des lésions et conduire à des survies prolongées, mais aussi se compliquer d’un syndrome inflammatoire de reconstitution immune.
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Although human polyomavirus JC (JCV) seroprevalence in the general population is high, its neurological complications are rare and progressive multifocal leukoencephalopathy (PML), a lethal central nervous system (CNS) demyelinating disease, is the most well-known. After an usually asymptomatic primary infection during late childhood, a latent JCV form persists in different sites, notably the kidneys and lymphocytes. Rearrangement of that archetype into the prototypical neurotropic strain can reactivate JCV, thereby enabling its CNS penetration and infection of glial cells. In a context of defective immune defenses (HIV infection, cancer or immunosuppressant therapies) this infection leads to oligodendrocyte death that contributes, via demyelinization, to PML but also, as more recently described, to other CNS complications, e.g., JCV granule cell neuronopathy, meningitis or encephalitis. Clinical manifestations depend on the localization of the lesions. The increasingly widespread use of new immunomodulatory monoclonal antibodies to treat multiple sclerosis and other inflammatory systemic diseases has increased PML frequency in those previously rarely affected entities. Diagnosis relies on magnetic resonance imaging, JCV detection in cerebrospinal fluid and, when necessary, brain histology. PML is often lethal. No specific, evidence-based treatment with clinically relevant efficacy is available. The therapeutic objective is to restore host immune responses to JCV, while avoiding immune-reconstitution inflammatory syndrome.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Virus JC, Leucoencéphalopathie multifocale progressive, Complications neurologiques, Revue
Keywords : Human polyomavirus JC, Progressive multifocal leukoencephalopathy, Neurological complications, Review
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Vol 42 - N° 3
P. 177-185 - Marzo 2021 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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